La plateforme africaine de fact-cheking, Africheck, a outillé les 18 et 19 septembre à N’Djamena une vingtaine de journalistes dans la lutte contre la désinformation. Cette session s’inscrit dans le cadre de la tournée de formation entreprise au cours de cette année sur le continent.
Assurée par Mme Naïssem Isabelle Ngardoum et et Deuh’b Zizou, cette formation initiée par Africheck vise à outiller des professionnels de l’information dans les recherches et la vérification des vraies informations avec des outils appropriés.
Deux jours de formation
Pendant deux jours, les participants constitués des journalistes de la presse écrite, en ligne, des radios et télévision se sont familiarisés avec les termes Mésinformations, désinformation et malinformation.
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“L’objectif est de former des journalistes capables de détecter rapidement les fausses nouvelles et d’assurer une information de qualité“, a expliqué Isabelle Ngardoum lors de l’une des sessions.
“Dans un monde où l’accès à l’information est immédiat, il est crucial de donner aux professionnels des médias les compétences nécessaires pour analyser, vérifier et contextualiser les données“, a-t-elle ajouté.
Tournée africaine d’Africheck
Plusieurs techniques de recherche, ou vérification des fausses images ou vidéos qui nuisent ou informent mal la société sont partagées et pratiquées par les apprenants. Ces techniques, selon le second formateur Zizou, ne sont pas les seules à mettre en branle, il est important de faire appel à son cerveau et à ses sens d’analyses naturelles dans cette lutte de fausses informations.
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Pour Donis Ayivi, Consultant auprès de Africheck, cette tournée de formation à l’échelle du continent favorisera la diffusion des informations bien vérifiées par les journalistes pour, ainsi, barricader le chemin à la désinformation qui se développe de plus en plus sur le continent africain. Aussi, il est important que dans chaque rédaction qu’il y ait une séance de restitution pour partager ces connaissances reçues avec d’autres journalistes, a-t-il insisté.
Les participants se disent satisfaits de ces deux jours de formation et plaident que ces telles formations soient données aussi aux journalistes de provinces.