A la réunion de la 20ème reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA 20), organisée par la Banque Mondiale à Abidjan, les pays africains ont réclamé 100 milliards de dollars pour relever leurs économies.
L’IDA est un fonds de la Banque Mondiale pour accorder des aides, prêts et subventions aux pays pauvres ou en voie de développement à taux zéro ou faible. La rencontre a eu lieu jeudi 15 juillet.
Les conclusions de l’IDA 20
Une quinzaine de chefs d’Etats africains ont pris part à la rencontre de l’IDA 20 ; certains en présentiel et d’autres, par vidéoconférence. La réunion s’est tenue au palais des Congrès de l’hôtel Ivoire, à l’invitation du président Alassane Ouattara et de la Banque mondiale.
Pour relancer l’économie africaine, durement éprouvée par la pandémie de covid-19, ce sommet d’appel aux donateurs pour constituer les fonds de l’IDA 20 a été organisé un an en avance. Et pour cette relance, les présidents africains ont demandé que le fonds de l’IDA 20 passe de 82 à 100 milliards de dollars sur les trois prochaines années.
En outre il a été demandé des initiatives concernant les dettes des pays africains. « Nous ne nous lasserons jamais d’appeler à une restructuration urgente de la dette accompagnée d’une politique audacieuse allant au-delà de ce qui est prévu en matière de droits spéciaux pour soulager les besoins pressants de liquidités pour l’achat de vaccins et pour jeter les bases de la relance économique », a déclaré le Tchadien Moussa Faki, président de la Commission de l’Union africaine.
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Vaccins anti-Covid, une urgence pour l’Afrique
Au cours de la rencontre de l’IDA 20, la banque Mondiale a promis 400 millions de doses de vaccins anti-Covid au continent africain, action que son directeur général des opérations, Axel van Trotsenburg, a qualifié de prioritaire.
« Seul 1% de la population africaine a été vaccinée, c’est totalement inacceptable. À la Banque mondiale, nous avons salué l’initiative de l’Union africaine de cibler un objectif de 40% de la population vaccinée d’ici la fin de l’année et 60% d’ici le milieu de l’an prochain. Mais nous en sommes loin parce que le financement manquait. Nous sommes en partenariat avec l’Union africaine et avons assuré pouvoir couvrir la totalité de ce financement. » a-t-il déclaré.
Le président ivoirien a reconnu pendant l’IDA 20 que « beaucoup reste encore à faire pour surmonter cette crise qui ces temps-ci, est globale avec plusieurs cycles ». Pour rappel, l’Afrique fait face à une nouvelle vague de la pandémie.
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Esso A.
