Sanctions contre la Russie : l’UE « s’est tiré une balle dans les poumons », selon Victor Orban

Sanctions contre la Russie : l’UE « s’est tiré une balle dans les poumons », selon le Premier ministre hongrois Victor Orban

Le premier ministre hongrois Victor Orban a appelé l’Union européenne à modifier sa politique à l’égard des sanctions contre la Russie, ce vendredi 15 juillet. Pour lui, ces sanctions sont « une erreur ».

L’Union européenne a déjà adopté six paquets de sanctions contre la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine. Ces sanctions sont d’ordre individuel, économique, diplomatique etc. Mais pour le dirigeant hongrois, les sanctions économiques au lieu d’affaiblir la Russie se retournent contre l’Europe, dont l’économie est touchée de plein fouet.

Victor Orban fustige les sanctions contre La Russie

« Au départ, je pensais que nous venions de recevoir une balle dans le pied, mais maintenant il est clair que l’économie européenne s’est tirée une balle dans les poumons et est à bout de souffle », a déclaré Victor Orban ce vendredi sur la radio nationale.

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Vladimir Poutine et Victor Orbansanct

Le Premier ministre invite Bruxelles à reconnaitre, malgré l’attachement de plusieurs à la politique des sanctions, « que c’était une erreur ». Puisque ces sanctions « n’ont pas atteint leur but, et qu’elles ont même eu un effet contraire ». Avec les sanctions, les approvisionnements en gaz vers l’Europe ont diminué.

Entrainant une hausse fulgurante des coûts du carburant. La livraison de gaz est actuellement suspendue, impactant la vie des populations et les économies européennes. « Les sanctions n’aident pas l’Ukraine, cependant, elles sont mauvaises pour l’économie européenne et si cela continue comme ça, elles tueront l’économie européenne », a averti Victor Orban.

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« Ce que nous voyons maintenant est insupportable ». « Le moment de vérité doit arriver à Bruxelles lorsque les dirigeants admettent qu’ils ont fait une erreur de calcul, que la politique de sanctions était basée sur de fausses hypothèses et doit être modifiée », a exhorté le dirigeant hongrois.

Edoh