Pour lutter contre la vie chère, l’Agence Nationale de sécurité alimentaire du Togo (ANSAT), avait mis à disposition ses stocks céréaliers. Un mois après, le bilan à mi-parcours de l’opération qui, malgré des diminutions de coûts constatés, reste mitigé. Mais le gouvernement togolais croit détenir la clé pour une amélioration de la situation.

Le phénomène de vie chère qui touche ces derniers moments différents pays, n’a pas épargné le Togo. Aussi l’ANSAT a mis à disposition ses produits céréaliers depuis le 1er juin, pour endiguer le mal.

Un bilan mi-figue mi-raisin

L’ANSAT annonce avoir vendu aux populations togolaises, entre la période du 1er juin au 30 juin 2021, un total de 887 tonnes de céréales. Ces chiffres sont donnés par le site togfirst.com. La vente se fait aux grossistes qui se chargent de le redistribuer pour harmoniser les coûts des mesures de céréales sur le marché.

En termes de céréales, l’ANSAT annonce avoir vendu 874 t de maïs et 13 t de sorgho sur l’ensemble du territoire togolais. Selon les chiffres de nos confrères, le sac de 50 kg de maïs est vendu à 9500 FCFA soit 475 FCFA le bol de 2,5 Kg. Quant au sac de 50kg de sorgho, il est commercialisé à 10500 FCFA, soit 525 FCFA le bol.

Cette politique de l’ANSAT a permis selon l’agence de faire baisser les prix sur les marchés. Qui pour le maïs, principal produit de consommation, étaient entre 750 et 800 F mais ramenés à 600 F sur l’ensemble du territoire sauf à Lomé ou il est à 700 FCFA.

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Les autres pistes de solution de l’ANSAT

Comme le reconnait le Directeur Général de l’agence gouvernementale, la baisse constatée n’est pas la panacée au problème de coûts élevés des produits sur le marché. Selon Ouro Koura Agadazi, cette situation s’explique par « la spéculation, la pression extérieure et l’exportation illicite des produits céréaliers togolais ».

Il poursuit en indiquant que « Le gouvernement veille au grain pour éviter les sorties illicites. Au départ, il fallait sensibiliser. Dorénavant, les stocks saisis au niveau des frontières seront définitivement confisqués » rassure-t-il. En attendant que les solutions de l’ANSAT se matérialisent dans les prix des céréales, les togolais continuent par ressentir le poids de la vie chère.

Esso A.

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