A peine un jour après son investiture comme président de la transition au Burkina, le colonel Damiba a déjà nommé un premier ministre de la transition en la personne du Dr Albert Ouedraogo.
La nomination est intervenue hier jeudi 3 mars, soit, deux jours après la signature de la charte de la transition qui prévoit un gouvernement dirigé par un premier ministre. La transition est donc ainsi lancée sur les rails.
Qui est Albert Ouedraogo ?
Dr Albert Ouedraogo, économiste universitaire âgé de 53 ans est le nouveau premier ministre de la transition au Burkina. Selon la présidence du Burkina, Le Dr Ouedraogo « dispose d’une solide expérience dans le domaine du management des administrations publiques, des projets de développement ainsi que des entreprises privées ».
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Selon sa biographie publiée sur la télévision nationale, M. Albert Ouedraogo « a conduit plusieurs missions d’études sur le développement du secteur privé (..) et des audits organisationnels et d’élaboration de manuels de procédures ». Depuis 2007, il est à la tête d’un cabinet de conseils et d’audit des entreprises.
Il est donc chargé de constituer un gouvernement de 25 membres comme l’a stipulé la nouvelle charte de la transition adoptée et signée le er mars par le président de transition.
Le cœur au travail
Cette première semaine du mois de mars a été remplie, au niveau de la transition au Burkina-Faso. Les assises nationales ont accouché d’une charte de la transition qui fixe sa durée à 3 ans. Cette charte a été signée par le colonel Damiba le 1er mars.
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La charte fixe les contours de la transition notamment le président de la transition pour 3 ans. Aussi le colonel Damiba a été investi le lendemain comme président de la transition. Après son investiture, il a ordonné un audit général du secteur public, une mesure visant à insuffler la bonne gouvernance dans l’administration.
Le jour suivant, il nomme Albert Ouedraogo comme premier ministre. Le cœur est donc à la tâche, au niveau du président de la transition devant qui se dresse de grands défis, notamment celui de la sécurité. Il reste à convaincre la Cedeao sur la durée de la transition.
Esso A.
