La fin de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), fait craindre dans certains milieux, un vide sécuritaire dans le pays. La Guinée semble prête à aider à balayer cette crainte, selon un message du porte-parole de son gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo.
Après la demande expresse du gouvernement malien, le Conseil de sécurité des Nations unies a voté le 30 juin 2023 le non renouvellement de la Minusma. Ce vote qui acte la fin de cette mission lui accorde six mois pour quitter le territoire du Mali. Mais la nouvelle résolution, bien que votée à l’unanimité, n’est pas bien accueillie par tous les acteurs internationaux intervenant au Mali, qui craignent qu’un départ de forces onusiennes laisse un vide sécuritaire dans le pays et une recrudescence des attaques terroristes.
Renforcer l’alliance sécuritaire
Dans un communiqué publié sur son compte Twitter, rebaptisé depuis peu « X », le Ministre Porte-parole du gouvernement guinéen, Ousmane Gaoual Diallo, a évoqué un renforcement de l’alliance sécuritaire entre son pays et le Mali.
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« Face aux défis sécuritaires qui nous touchent de près, la Guinée et le Mali unissent leurs forces pour explorer les différentes façons dont nous pourrons collaborer » a écrit le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Pour ce dernier, le retrait de la Minusma exige que la Guinée et le Mali travaillent « en synergie pour faire face à cette situation ».
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Le ministre, porte-parole du gouvernement a rappelé que leur « détermination à soutenir le Mali dans sa lutte contre le terrorisme est indéfectible ». C’est donc solidairement à travers une alliance sécuritaire que les deux pays peuvent surmonter les obstacles se dressant devant eux.
Le ministre a donc appelé l’opinion à rester informé « des prochaines étapes de cette collaboration », tout en rappelant que la sécurité des concitoyens reste la priorité absolue.
Esso ASSALIH
