« Son of a bitch » : l’insulte du président américain jugée « honteuse » par la Russie

« Son of a bitch » une insulte du président américain Biden jugée « honteuse » par la Russie

Le président américain Joe Biden ne manque décidément pas d’adjectifs peu honorables pour qualifier son homologue russe Vladimir Poutine. Sa dernière trouvaille est « SOB » qui est un sigle pour dire « Son of a bitch », prononcé hier lors d’une rencontre à San Francisco avec des donateurs du Parti démocrate.

Ce n’est pas la première fois que Joe Biden lance des invectives à son meilleur ennemi Vladimir Poutine. Il l’avait traité par le passé de « boucher » et de « criminel de guerre ». Mais Poutine n’est pas la seule victime des écarts de langage de Biden. Ce mercredi, le président américain s’en est aussi pris à son rival du parti Républicain et probable adversaire lors de la présidentielle de novembre prochain, Donald Trump.

Invectives de Joe Biden

« La menace existentielle, c’est le changement climatique. Il y’a bien ce SOB qu’est Poutine, et d’autres, et il faut toujours s’inquiéter d’une guerre nucléaire, mais la menace existentielle pour l’humanité c’est le changement climatique ». Voici en substances les propos de Joe Biden prononcés lors d’un bref discours devant des journalistes et rapportés par l’AFP qui a traduit « SOB » par « Salopard cinglé ».

Vladimir Poutine vole au secours de Joe Biden, le président américain

Cette énième attaque contre Poutine a tout naturellement suscité la réaction du Kremlin dont le porte-parole Dmitri Peskov a montré son indignation. « C’est une immense honte pour (…) les États-Unis. Si le président d’un tel pays utilise un tel lexique, c’est forcément honteux », a déclaré le diplomate dans une vidéo diffusée aujourd’hui par un journaliste de la télévision publique russe.

Lire aussi: Taïwan : le président chinois Xi Jinping avertit Joe Biden de ne pas « jouer avec le feu »

« Des déclarations aussi malpolies ne sont pas en mesure de blesser le dirigeant d’un autre État, a fortiori le président Poutine », a-t-il toutefois nuancé. Tout de même, il s’agit là d’ « un comportement dans le style d’un cow-boy hollywoodien », a-t-il ajouté. L’envolée lyrique de Biden n’a pas seulement visé le président russe mais a aussi touché l’ancien président américain Donald Trump.

Ce dernier avait qualifié ses problèmes avec la justice américaine de persécutions politiques. Il a aussi comparé son sort à celui de l’opposant russe Alexeï Navalny, mort en prison. Des allégations que Biden a ironisé devant les journalistes. « Si j’avais dit une chose pareille devant vous il y a 10 ou 15 ans, vous auriez tous pensé qu’il fallait m’interner de force », a lancé le président américain aux journalistes.

La Rédaction