Coups d’Etat en Afrique : l’UA veut activer ses vieux mécanismes dormants

Coups d'Etat en Afrique : l’UA veut activer ses vieux mécanismes dormants

A l’issue du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) ce week-end en Guinée équatoriale, les chefs d’Etat ont décidé de mettre en œuvre des mécanismes adoptés depuis un moment. Ce pour éradiquer le terrorisme et les coups d’Etat.

Un double sommet des chefs d’Etat africains s’est tenu les vendredi 27 et samedi 28 mai 2022 à Malabo la capitale équato-guinéenne. Contre ce que l’organisation appelle « changements anticonstitutionnels de gouvernement », les chefs d’Etat se sont reprochés de n’avoir pas vite agit. Notamment en mettant en œuvre des mécanismes adoptés depuis un moment. Un engagement a donc été pris dans ce sens.

Eviter en amont les coups d’Etats en Afrique

En ce qui concerne les maux qui minent le continent africain ces dernières années, notamment le terrorisme, la faute revient en partie aux dirigeants africains. Notamment « notamment parce que nous n’honorons pas nos propres engagements », a déclaré le président de la commission de l’UA, Moussa Faki, à la clôture des travaux.

Lire aussi: Sommet extraordinaire de l’UA : la situation humanitaire sur le continent discutée à Malabo

Il en est de même pour les coups d’Etat en Afrique. En effet, M. Faki a dénoncé « les coups d’État rampants » que sont « les modifications de constitutions aux fins de confiscation du pouvoir », qui peuvent conduire à « des coups d’État ou à des révoltes populaires ».

Contre ces « changements anticonstitutionnels de gouvernements » fréquents ces derniers moments et le terrorisme, il existe depuis des mécanismes adoptés mais qui n’ont jamais été mis en œuvre. Notamment le sous-comité du Conseil paix et sécurité, prévu depuis 2010.

Lire aussi: Pour une main-d’œuvre africaine convoitée sur le marché de l’emploi , la BAD promeut son plan d’action

Le moment est donc venu, selon les chefs d’Etat d’appliquer ces mécanismes tout comme la déclaration d’Accra du 17 mars, qui établit de manière claire un lien entre la mal gouvernance et les coups d’État. Sur Rfi, un cadre de l’UA a commenté qu’il s’agit d’« un bon pas en avant, mais pourvu que ça ne reste pas lettre morte comme souvent à l’UA ».

Esso A.