Trois jours après la tenue du double scrutin législatif et régional au Togo, les opérations de dépouillement se poursuivent dans la sérénité. Ce même climat qui a marqué la campagne et le jour du scrutin, comme l’ont reconnu plusieurs observateurs internationaux et la classe politique togolaise.

Depuis quelques années, le Togo se démarque en Afrique par sa capacité à organiser des élections apaisées. Trois scrutins se sont succédés depuis 2018 sans qu’ils ne soient des périodes de violences et contestations comme cela a pu être le cas autrefois. L’élection du 29 avril dernier est la confirmation de la maturité progressive acquise par le pays.

Un double scrutin apaisé

Le 29 avril dernier, le corps électoral togolais était convoqué pour renouveler l’Assemblée nationale et élire pour la première fois leurs conseillers régionaux. Ce double scrutin s’est déroulé dans un calme qui a été salué par la classe politique togolaise. Isaac Tshiapé, un candidat du parti Union des Forces de Changement (UFC), après avoir accompli son devoir, a apprécié le calme qui a marqué le double scrutin.

Pari réussi : au Togo, des élections apaisées et inclusives une fois de plus

Il a souhaité que « cet état d’esprit Républicain » qui a marqué le déroulement des opérations de vote, soit maintenu lors des dépouillements par les candidats et leurs partisans. Après la proclamation des résultats, « que les vaincus appellent les vainqueurs pour les féliciter » a-t-il exhorté. Même son de cloche au niveau d’Innocent Kagbara, candidat du parti PDP.

Ce dernier a invité les populations à faire attention « aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux parce qu’elles ne sont pas fiables ». Dr Georges Kouessan président du parti Santé du Peuple, s’est aussi réjoui du calme qui a marqué le double scrutin ainsi que la logistique déployée par la Commission électorale pour la tenue du vote. Ce constat unanime a été relevé par la CEDEAO, l’Union Africaine et la francophonie (OIF) qui ont sorti un communiqué le mercredi 1er mai.

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Ces organisations, observateurs lors de ce double scrutin au Togo, se sont félicitées « de la mise en place d’un cadre permanent de concertation » ainsi que du « bon déroulement de la campagne électorale ». Ils ont aussi salué « la tenue des élections dans le calme ». La veille, la mission électorale de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), a aussi jugé le scrutin « libre, équitable et transparent ».

Malgré de petits mécontentements exprimés par certains partis d’opposition, ce constat général augure des résultats qui ne souffriront pas de grandes contestations; et selon les tendances actuelles, le parti au pouvoir, UNIR semble mener la danse en tête.

La Rédaction