Quinze candidats à la présidentielle ont publié un communiqué conjoint ce mardi 20 février pour dénoncer la « mauvaise volonté » de Macky Sall. Ils ont annoncé des actions pour assurer la tenue des élections dans les meilleurs délais au Sénégal, tout comme le collectif citoyen Aar Sunu Élection.
Alors que le Conseil constitutionnel a annulé, la semaine passée, le report de l’élection présidentielle et exigé son organisation dans les meilleurs délais, le président Macky Sall peine à fixer une nouvelle date. Le temps passe et on se rapproche davantage de la date du 3 mars sur laquelle l’opinion sénégalaise projette la tenue de l’élection présidentielle.
Macky Sall doit vite organiser les élections
Ils sont quinze candidats confirmés par le Conseil constitutionnel à constater « une lenteur inexplicable » malgré la décision du Conseil constitutionnel. « Rien n’a été entrepris » et « tout fonctionne au rythme de la mauvaise volonté du président Macky Sall », ont-ils dénoncé dans leur communiqué. Aussi, ces candidats ont annoncé « une série d’actions visant à garantir la tenue du scrutin dans les délais impartis ». Toutefois, ils n’ont pas précisé quelles sont ces actions.
Sénégal : Macky Sall prend acte de la décision du Conseil constitutionnel
Il faut préciser que ces 15 sont sur la liste actualisée de 19 candidats, publiée par le Conseil constitutionnel mardi. De son côté, le collectif Aar Sunu Élection (Protégeons notre élection) née après la décision de Macky Sall d’annuler l’élection, a annoncé des actions précises pour assurer la tenue de l’élection au plus tard le 03 mars. Après la réussite du rassemblement du week-end dernier, un autre rassemblement est prévu à Dakar samedi prochain, veille du jour où aurait dû se tenir le premier tour de l’élection, c’est-à-dire le 25 février.
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A cette manifestation, les citoyens sont priés d’amener symboliquement leur cartes d’électeurs, des denrées ou des boissons pour organiser « un goûter partagé, pour qu’on essaie de célébrer un peu cet événement », une manière de changer le mode de lutte. « Ce goûter populaire permettra de lancer le pot de départ pour le président qu’on a élu démocratiquement pour 5 cinq ans et pour dire que voilà les5ans franchement, ça arrive à terme et on a le droit d’élire un autre président», a ajouté Malick Diop, membre du collectif.
Il est également prévu « des veillées nocturnes dans les universités et établissements d’enseignement supérieur, pour maintenir les étudiants dans une réflexion productive (…), collective sur la question ». Le lendemain, 25 février, le collectif appelle tous les citoyens « à se rendre au niveau des bureaux de vote pour accomplir un geste symbolique » de vote. Enfin, Aar sunu Élection prévoit soutenir toutes les autres initiatives, allant dans le sens de l’organisation rapide des élections.
La Rédaction
