Le mouvement politique « Front patriotique », a demandé ce mardi 9 août la destitution du député Auguste Mohamed Koumsongo. C’était au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou la capitale burkinabè.
M. Koumsongo, membre de l’Assemblée législative de transition(ALT) au Burkina, est accusé d’avoir semé des troubles lors du lancement du Front patriotique le 4 août dernier. Le mouvement annonce avoir déposé plainte contre lui et «sa bande » tout en fustigeant l’inaction de la police.
Le front patriotique condamne l’action du député
Lors de sa conférence de ce mardi rapportée par Le Faso, le Front patriotique a dénoncé les actes posés par le député Koumsongo Auguste, lors de la cérémonie du lancement du Front. Ces actes sont constitutifs « des faits d’injures publiques, de violence et voie de fait, de menace sous condition et d’empêchement à l’exercice de droits civiques, faits prévus et punis par les articles 323-1, 524-2 et 524-6 du code pénal », selon le mouvement.
Germain Bitiou Nama, coordinateur national du Front patriotique a estimé que « le sieur Koumsongo est indigne du titre de représentant du peuple à l’ALT ». La police est également indexée pour n’avoir pas arrêté le député dans son projet de «perturber» la cérémonie.
Malgré l’appel fait à la police nationale d’intervenir, elle a indiqué qu’elle «n’avait pas reçu l’ordre d’accéder à la cour». Elle est même accusée de complicité pour avoir procéder à «l’exfiltration de Koumsongo Auguste Mohamed venu avec des milices ».
Echauffourées lors du lancement du Front
Le 4 août dernier, le mouvement politique Front patriotique organisait la cérémonie de signature officielle de sa charte. Le mouvement indique que le sieur Koumsongo et des loubards ont été aperçus dans la salle alors qu’ils ne disposaient pas de cartes d’invitation.
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«Ils ont été priés de sortir de la salle», raconte les membres du Front Patriotique. En réaction, ils ont proféré des «injures et des menaces à l’endroit des membres du comité d’organisation». Dehors, ils auraient lancé « bâtards…bâtards…il faut gâter afin qu’ils ne terminent pas ce qu’ils ont commencé ».
Certains ont même «ramassé des cailloux dont ils comptaient se servir et ont tenté de forcer la sécurité à la porte pour avoir de nouveau accès à la salle ». Face au grabuge que la situation créait, les policiers ne sont intervenus que pour « exfiltrer (..) les loubards », condamne le Front patriotique.
Esso A.