Au Burkina Faso, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a échangé jeudi 11 juillet à Ouagadougou, avec les forces vives de la nation. Dans son intervention, il a accusé ses voisins, notamment  la Côte d’Ivoire et le Bénin de vouloir déstabiliser son pays.  

Cette rencontre avec les forces vives de la nation se tient quelques semaines après les assises nationales au cours desquelles la durée de la transition a été prolongée de 5 ans. 

Ibrahim Traoré accuse ouvertement la Côte d’Ivoire et le Bénin

Lors de son discours, le président de la transition a indiqué qu’il y a un centre des opérations à Abidjan pour déstabiliser le Burkina Faso. « Nous n’avons rien contre le peuple ivoirien, mais nous avons quelque chose avec ceux qui dirigent la Côte d’Ivoire », s’est-il exprimé. Le capitaine Traoré a promis montrer physiquement les preuves d’existence de ce centre dans les prochains jours. 

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« Personne ne viendra nous dire qu’au Bénin, il n’y a pas de base française dirigée contre nous. Nous avons les preuves sous la main », a-t-il poursuivi. Selon Ibrahim Traoré, il s’agit de deux bases importantes. Il a souligné que des pistes ont été réaménagées et des gens équipent et forment des terroristes dans ces bases.

Réaction du Bénin

Le porte-parole du gouvernement béninois a réagi face à cette déclaration concernant l’existence de bases françaises au Bénin pour entraîner des terroristes. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, il a qualifié ces accusations de désinformation qui « alimentent la rancœur des populations et menace la coexistence pacifique des peuples ». 

Le capitaine Ibrahim Traoré a invité les deux pays à arrêter « de se comporter ainsi ».