En Iran, la population est appelée aux urnes ce vendredi 28 juin pour l’élection présidentielle, plus d’un mois après la mort accidentelle de l’ancien dirigeant irannien Ebrahim Raïssi.
Plus de 61 millions d’électeurs sont attendus aux urnes. Initialement prévu pour 2025, le scrutin a été ramené à cette date pour vite remplacer l’ex président. La constitution du pays prévoit un délai de 50 jours pour l’élection d’un nouveau président après la mort de son prédécesseur.
En Iran, quatre candidats sont en lice
Quatre candidats visent le fauteuil présidentiel, dont trois conservateurs et un réformateur. Sur 80 candidatures, le Conseil des gardiens de la Constitution a retenu 6 candidats.
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Mais deux, notamment le maire de Téhéran, Alireza Zakani, et le chef ultraconservateur de la Fondation des martyrs, Amir Hossein Ghazizadeh Hashemi, ont finalement retiré leurs candidatures.
Les quatres autres, à savoir Mohammad Bagher Ghalibaf, président du Parlement, Saïd Jalili, ancien négociateur du dossier nucléaire, Mostafa Pourmohammadi, ancien ministre de l’Intérieur, et Masoud Pezeshkian, député de la ville de Tabriz poursuivent la course.
Sur toute l’étendue, 58 640 bureaux de vote ont ouvert leurs portes aux électeurs.
Pour rappel, Ebrahim Raïssi est décédé le 19 mai 2024 dans un accident d’hélicoptère.