C’est l’influente sœur du président nord-coréen, Kim Yo Jong, qui s’est encore une fois donnée le devoir de rejeter la proposition des États-Unis sur leur programme nucléaire. Cette dernière est intervenue suite au rappel par le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan, dimanche, de l’offre de négociations de son pays à la Corée du nord.
La Corée du nord a affirmé jeudi dernier avoir testé avec succès son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide. C’est dans ce contexte que dimanche, M. Jake Sullivan a indiqué que les États-Unis ne seraient pas surpris d’un nouvel essai nucléaire de son rival asiatique, un septième du genre et rappelé à ce pays la proposition de négociations faite par les États-Unis.
Kim Yo Jong répond aux États-Unis
Sœur cadette du dirigeant nord-coréen Kim JONG UN, Kim Yo Jong se fait souvent remarqué par ses prises de positions tranchées envers le voisin sud-coréen et les États-Unis. Influente personnalité du régime, c’est encore elle qui répond à Washington en estimant que « c’est une rêverie des États-Unis de penser qu’ils peuvent arrêter les progrès de la République démocratique populaire de Corée ».
Corée du Nord : la sœur de Kim Jong-un menace de détruire la Corée du Sud
Dans son communiqué diffusé par l’agence KCNA, la sœur du dirigeant nord-coréen estime que les USA ne pourront « obtenir un désarmement irréversible par la suspension de manœuvres militaires conjointes, une pause dans le déploiement de forces stratégiques et l’allègement réversible des sanctions ».
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Le rappel de Jake Sullivan de l’offre de négociations des États-Unis est moquée par Kim Yo Jong, pour qui cette option ne garantit pas la paix. « Plutôt que de saisir la main tendue par les gangsters américains », il faut contrer les États-Unis par la force, a-t-elle expliqué. Cette position n’est pas loin de celui de son frère qui estimait l’année passée que le statut de puissance nucléaire de la Corée du nord est « irréversible ».
Le président Kim Jong Un avait également appelé au développement accru d’armes nucléaires tactiques. En réponse à cette expansion, Washington a s’est davantage rapproché militairement de la Corée du Sud à travers l’organisation de manœuvres conjointes. Pour rappel le missile testé la semaine dernière n’avait été utilisé qu’une seule fois auparavant en avril. Il a parcouru 1.001 km à une altitude maximale de 6.648 km avant de se jeter dans la mer de l’Est.
( Avec AFP)
La Rédaction
