Au cinquième jour de la guerre en Ukraine, les choses semblent se précipiter. Entre menace nucléaire de Vladimir Poutine et les promesses d’armes des occidentaux, l’Ukraine est soumise à un choix crucial.
La Russie de Vladimir Poutine, ne semble pas indifférente aux différentes sanctions économiques prises contre elle par les occidentaux. Et comme réponse, le président russe a brandi la menace nucléaire contre son voisin. Option qui semble avoir de l’effet malgré les promesses européenne de fournir des armes à l’Ukraine.
Le jeu des armes
Depuis le début de la guerre contre l’Ukraine, les troupes russes semblent prendre le dessus, tant leur puissance militaire surpasse largement celle de l’Ukraine. Aussi, les occidentaux ont-ils pris des sanctions économiques contre la Russie pour la ralentir dans son élan belliqueux.
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Mais Poutine a réagit dimanche 27 février en annonçant «mettre les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte ». Les forces nucléaires russes font partie de ce dispositif. Cette annonce a créé la panique quant on sait la propension de Poutine à aller au bout de ses menaces.
Aussi, l’Union européenne a décidé de débloquer 450 millions d’euros pour financer des livraisons d’armes à l’Ukraine pour contrer la menace nucléaire russe. Elle a aussi annoncé son intention de fournir des avions de combat aux forces ukrainiennes. Une première pour cette union qui vole au secours d’un pays non membre.
La menace nucléaire précipite les négociations
Evoquées depuis le début du conflit, les négociations entre la Russie et l’Ukraine achoppaient sur le lieu où elles devaient se tenir. Alors que la partie russe proposait la Biélorussie pour faire les négociations, le président ukrainien proposait plutôt Israel.
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Mais depuis ce week-end, les choses ont sensiblement évolué, probablement suite à la menace nucléaire russe. Kiev a accepté le lieu proposé par Moscou et ce lundi, une délagation ukrainienne est arrivée à la frontière biélorusse pour entamer les pourparler, selon une agence biélorusse. Et l’exigence de l’Ukraine est un cessez-le-feu immédiat.
Moscou exige de son côté que l’Ukraine renonce à une éventuelle adhésion à l’Otan et adopte la neutralité. Bien que le président ukrainien Zelensky ait auparavant appelé à des négociations en proposant de faire de son pays une nation neutre, ce dernier ne «crois pas trop à un résultat». Mais «il faut qu’on essaie», a t-il laissé entendre. Cependant, les explosions se poursuivent en Ukraine pendant que l’Onu dresse le bilan de 102 civils tués et 304 blessés.
Esso A.
