La Russie a placé ce lundi, la région de Belgorod sous le « régime légal de zone d’opération antiterroriste », a annoncé le gouverneur Viatcheslav Gladkov. Cette région frontalière de l’Ukraine est sous le coup d’une incursion armée de « saboteurs », a expliqué le gouverneur.
Ce lundi, les autorités russes ont annoncé l’« entrée d’un groupe de sabotage et de reconnaissance de l’armée ukrainienne dans le district de Graivoron» à Belgorod. Elles ont expliqué que cette attaque visait à « détourner l’attention » de la conquête de Bakhmout, revendiquée par Moscou et qu’une opération est en cours pour éliminer la menace.
Régime antiterroriste à Belgorod
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Selon le communiqué diffusé par le gouverneur et consulté par l’AFP, ce régime antiterroriste accorde des pouvoirs spéciaux aux forces de l’ordre. Décidé par les services de sécurité russes (FSB), il permet l’évacuation des civils, des contrôles larges des communications, des interventions facilitées des forces « antiterroristes » ou des contrôles renforcés d’identité .
Le communiqué a invité « les citoyens à se montrer vigilants, à suivre les injonctions des représentants des forces de l’ordre et à ne pas s’ingérer dans l’action des forces de l’ordre ». Ce n’est pas la première fois que Moscou met en vigueur le régime antiterroriste, il a déja été décrété dans le Caucase russe en particulier en Tchétchénie précise l’AFP.
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L’Ukraine a, de son côté, rejeté toute responsabilité dans cette incursion de combattants en Russie. « L’Ukraine suit avec intérêt les événements dans la région de Belgorod en Russie et étudie la situation, mais elle n’a rien à voir avec cela », a indiqué sur Twitter le conseiller à la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak.
L’opération a été revendiquée sur une chaîne Telegram se présentant comme appartenant à la « Légion Liberté pour la Russie ». Selon les dernières informations, l’évacuation de civils sous le régime antiterroriste est en cours.
La Rédaction