Deux explosions dans Jérusalem la capitale israélienne, ce mercredi 23 novembre, ont fait plusieurs blessés selon les secouristes. Pour la police, il s’agit d’attaques à la bombe.
Les deux explosions ont visé des endroits bondés de monde, des stations de bus. Ces explosions qui ont fait plus d’une dizaine de blessés selon le bilan provisoire, n’ont pas été revendiquées, mais saluée par le Hamas. Cela fait plusieurs années que cette technique d’attentats n’avait pas été utilisée contre Israël.
De nouvelles attaques à la bombe
C’est peu après 7heures du matin, une heure de pointe à Jérusalem, que les explosions qualifiées d’attaques à la bombe par la police, se sont déroulées. La première explosion s’est produite près de l’entrée principale de Jérusalem à Givat Shaul à un arrêt de bus.
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Cette explosion a fait 12 blessés dont deux grièvement. Une seconde explosion a eu lieu quelques instants plus tard dans une autre station démolissant un autocar et faisant trois blessés selon les secouristes. Un blessé grave a par la suite succombé à ses blessures après avoir été transféré au Centre médical Shaare Zedek.
«Des charges explosives différentes ont été placées aux deux endroits. Nous soupçonnons qu’il s’agisse d’une attaque combinée», a indiqué la police dans un communiqué. Les bombes auraient été activées à distance, selon une source sécuritaire.
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Ces attaques à la bombe ont été «saluées» par le mouvement islamiste palestinien Hamas qui ne les a pas pour autant revendiqué. Dans un communiqué, le Hamas a considéré ces attaques comme «le prix des crimes et des agressions»d’Israël «contre notre peuple». Selon les services de sécurité intérieure israélien, la dernière attaque à la bombe à Jérusalem, ville au cœur de disputes entre Israël et la Palestine, remonte à 2016.
Esso A.