Réputé pour son aversion envers les influenceurs actuels, le célèbre rappeur franco-sénégalais Booba, a décidé de créer sa propre agence d’influenceurs. Cette agence peut être considérée comme l’aboutissement de sa lutte qu’il mène depuis plus d’un an contre ceux qu’ils a surnommé « influvoleurs ».

Depuis plus d’un an, Booba est dans une guerre contre ce qu’il considère comme les dérives des influenceurs. Il les accuse d’être à l’origine de promotions douteuses, voire d’arnaques. Magali Berdah, la fondatrice de l’agence d’influence Shauna Events, est sa principale cible; une influenceuse qui a intenté des actions contre lui en justice. Jeudi dernier, le rappeur a annoncé la création de sa propre agence d’influenceurs plus « vertueux ».

Apogée de la guerre de Booba contre les influenceurs

« Starting Blok », tel est le nom de l’agence lancée par Booba, qui peut encore s’appeler « SBK », version raccourcie. L’esprit de cette agence est de rassembler « des talents urbains » de différents domaines, selon son communiqué. Il s’agit notamment « du stand up, des sports urbains, du graff, de la mode, du cinéma », pour en faire des influenceurs vertueux. Cette équipe sera conduite par « une charte éthique ».

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La « Starting Blok » a pour objectif de « promouvoir, accompagner (et) développer la carrière de talents en construisant leur image et en optimisant leurs projets ». Booba et ses cofondateurs de « Starting Block », ont fait savoir qu’ils ont leur propre charte éthique, « à laquelle les talents et les partenaires adhèrent ».

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L’agence se chargera de mettre en contact ses influenceurs avec des marques sur des « opérations d’influence responsables et créatives ». Cette entité marque une étape décisive de la guerre de Booba contre ces Hommes des réseaux sociaux. En effet, dans sa  traque conte les « influvoleurs », une enquête a été ouverte contre l’agence de Magali Berdah, Shauna Events en fin 2022, pour « pratiques commerciales trompeuses ».

Cette dernière a déclaré être victime d’un cyberharcèlement, ce qui a amené la mise en examen, début octobre, du rappeur pour « harcèlement ». Mme Berdah n’est pas la seule cible du rappeur. D’autres influenceurs, notamment Dylan Thiry, font partie de ses cibles. Il avait accusé ce dernier de trafic d’enfants.

La Rédaction