Chasse aux pigeons au cimetière : une autorisation qui choque en France

Chasse aux pigeons au cimetière - une autorisation qui choque en France

La mairie de Blois, dans le centre de la France a autorisé ces dernières semaines, la chasse aux pigeons qui nichent dans les arbres du cimetière. Cette décision est malvenue chez les associations de défense de la faune qui s’y opposent vaillamment.

Les pigeons ramiers et étourneaux sansonnets qui nichent dans les cèdres d’un cimetière de la ville de Blois sont accusés de « souiller » les pierres tombales avec leurs déjections, selon l’arrêté de la mairie. Plusieurs familles se sont plaintes de cette situation qui ne permet pas « à ces sépultures de garantir le respect dû aux morts ».

Une chasse aux pigeons qui ne passe pas

Le maire de Blois a pris un arrêté pour autoriser ses dernières semaines la chasse aux pigeons dans le cimetière de la commune. L’arrêté indiqué un enlèvement de pigeons ramiers et d’étourneaux sansonnets, selon BFMTV. Les prélèvements étaient prévus les 12, 20, 26, 28 et doivent être effectués par des tireurs choisis par un ‘’ lieutenant de louveterie ’’.

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Ce dernier doit s’assurer que les chasseurs soient « en possession d’un permis de chasse ». Cette chasse aux pigeons avait démarré suscitant la colère des association de défense de la faune. Face à leur protestation, a mairie la suspendu les opérations prévues cette semaine. Dans un post sur le réseau social X ce lundi, l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) a dénoncé cette chasse aux pigeons.

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Alertée par un habitant de la ville, surpris par les coups de feu selon BFMTV, Aspas a fustigé une « consternante politique de destruction » qui vise à « tuer les vivants pour mieux respecter les morts ». Selon Richard Holding, responsable de communication de l’association, s’est choqué de cette opération qui est une première.

Faux, a rétorqué la ville qui indique que ce type de chasse aux pigeons a déjà été effectué par le passé. Ce choix a été fait face à l’échec des techniques moins radicales pour chasser les pigeons, a expliqué la mairie, alors que les familles continuaient de se plaindre de l’état des sépultures.

La rédaction