La ville de Lille a été en émoi ce mercredi matin après une alerte attentat. Deux gares évacuées, un quartier bouclé et un important dispositif policier déployé pour finalement se rendre compte qu’il s’agissait d’une fausse alerte.
Deux personnes ont été arrêtées dans cette affaire de fausse alerte attentat et la Région Hauts-de-France, a décidé de porter plainte. La circulation, elle, a pu reprendre après trois heures de suspension. Une enquête a d’ailleurs été ouverte pour connaitre les motivations du couple.
Fausse alerte attentat
Un homme, principal suspect de la fausse alerte, a été arrêté en compagnie de sa compagne présumée par une unité d’élite de la police française. Les deux descendaient d’un train Paris-Lille. Selon l’AFP, le suspect était « en pleurs lorsqu’il a été exfiltré ». Il a avoué avoir passé un « appel fantaisiste pour éviter de rater son train ».
France: quand la découverte d’une bombe de la seconde guerre mondiale bloque la circulation
En effet, il a appelé la compagnie française des chemins de fer, SNCF, vers 8H50 pour signaler la présence d’ « un terroriste » dans le train Paris-Lille qui devait arriver à 9h 48, l’information a été prise très au sérieux. Le train a alors été détourné à un kilomètre de sa destination, deux gares ont été évacués à la demande du préfet.
Lire aussi: France : inculpation d’un adolescent de 14 ans soupçonné de préparer un attentat terroriste
La police nationale et les services de déminage ont été mobilisés autour de la gare. Des lignes de bus circulant dans le secteur ont été déviées. Les suspects âgés de 27 et 30 ans n’ont opposé aucune résistance lors de leur arrestation. La circulation a pu reprendre à 10H15 dans la gare et ses alentours après 3 heures de suspension.
Ils ont été arrêtés après des investigations. Ils se trouvaient dans un train Paris-Lille, dont l’arrivée était prévue pour 11h18. Les suspects ont été placés en garde-à-vue pour « fausse alerte » a expliqué sur Twitter, la procureure de Lille Carole Etienne. Ils risquent « deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende ».
La Rédaction