Une récente étude publiée par la revue scientifique The Lancet révèle que les taux de fécondité sont en baisse dans le monde entier. Il s’agit de données qui mesurent le nombre moyen d’enfants par femme.
Les taux de fécondité dans le monde sont en baisse constante depuis 1950. Elles ont baissé de moitié passant de près de 5 enfants par femme à 2,3. Les scientifiques voient plusieurs raisons derrière cette baisse des naissances.
Des taux de fécondité en chute libre
Selon l’étude de Lancet, avec cette baisse constatée, l’indice de fécondité moyen en 2050 pourrait se situer autour de 1,8 enfant par femme. Ces chiffres sont au-dessous du « seuil de renouvellement de la population ».
Cette baisse des taux de fécondité pourrait atteindre 1,6 enfant par femme à la fin du siècle, alerte l’étude. En 2100, seulement six pays au monde seraient capables de renouveler leur population. Il s’agit des îles Tonga, le Niger, les Samoa, la Somalie, le Tchad et le Tadjikistan, précise l’étude.
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Pour les scientifiques, plusieurs facteurs expliquent cette baisse des taux de fécondité, notamment la baisse de la natalité, les difficultés économiques, l’augmentation de l’infertilité. Cette situation ne sera pas sans conséquences. Selon l’Organisation des nations unies (ONU), l’espérance de vie sera de 77 ans en 2050, contre 72 en 2019. Les plus de 65 ans représenteront alors 16 % de la population mondiale à la moitié du siècle contre 10% en 2022.
Cette baisse des chiffres ne sera pas sans répercussions. « Ces tendances futures en matière de taux de fécondité et de naissances vivantes reconfigureront complètement l’économie mondiale e l’équilibre international des pouvoirs et nécessiteront une réorganisation des sociétés », a avertit Natalia V. Bhattacharjee, coautrice de l’étude.
La Rédaction