En Algérie, l’absence des députés lors des sessions parlementaires est un mal récurrent. Les différents groupes parlementaires se sont récemment penché sur le sujet lors d’une réunion avec le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Ibrahim Boughali, rapporte le média algerie 360.

L’absence des députés algériens a fait récemment l’objet de vives tensions au sein du parlement. Lors de la séance d’approbation de la déclaration de politique générale du gouvernement algérien, les représentants des blocs parlementaires ont exigé une réunion à huis clos avec le président de l’APN, pour discuter de ce problème qui nuit à l’efficacité de l’Assemblée.

L’absence des députés désormais punie

Les élus se sont surtout inquiétés de l’absence des députés lors des sessions plénières dédiées à l’examen des projets de loi, indique la source. Il a été suggéré d’effectuer une meilleure coordination de l’emploi du temps des élus, en raison de leur déplacements fréquents vers la capitale dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions parlementaires.

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Pour le cas des séances de questions orales, la présence des députés n’est pas obligatoire, mais toute absence doit être justifiée par un motif valable. Dans le cas contraire, tout élu absent sera considéré comme négligent ses devoirs envers le peuple. La question des sanction financières est étudiée par la commission des affaires juridiques.

Pour renforcer la discipline parlementaire, il est aussi envisagé de réviser le règlement intérieur et améliorer la gestion des notifications au sein de la chambre basse. Au cours de cette réunion, la question de la révocation de l’immunité parlementaire a aussi été discutée.

La Rédaction