Abandon des combustibles fossiles : le président angolais exhorte l’Afrique à ne pas céder à la pression des « étrangers »

Abandon des combustibles fossiles : le président angolais exhorte l’Afrique à ne pas céder à la pression des « étrangers »

Le président angolais João Lourenço, a encouragé cette semaine les pays africains à ne pas abandonner de sitôt les combustibles fossiles. Ce, malgré les pressions des « étrangers » exercées sur l’Afrique dans ce sens.

Depuis le sommet sur le climat COP26 qui s’est tenu à Glasgow en novembre 2021, une forte expression est exercée sur les pays africains pour qu’ils passent à des sources énergies dites plus propres. João Lourenço s’est opposé à ces pressions lors d’une réunion de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) à Luanda, le lundi 16 mai.

L’Afrique ne doit abandonner immédiatement les combustibles fossiles

Le président João Lourenço estime que chaque pays a le droit de bénéficier de ses ressources naturelles. D’autant plus que beaucoup de pays africains dépendent de l’exploitation de ses ressources pour améliorer les conditions de vie de leurs populations.

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Aussi un abandon des ressources naturelles comme les combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon), nuirait énormément aux économies africaines. En plus, ce sont les nations occidentales qui sont responsables de la grande majorité des émissions de gaz à effet de serre.

« Plus de 125 milliards de barils de pétrole et 500 trillions de pieds cubes de gaz en Afrique pourraient rester à jamais inexploités si le continent cède à la pression étrangère pour adhérer à la transition énergétique. Sauver la planète ne doit pas entraîner plus de faim et de misère pour les populations des pays qui dépendent des revenus du pétrole », a déclaré le président.

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Cette posture du président angolais envers les combustibles fossiles est compréhensible. Dans la mesure où son pays est le deuxième producteur de pétrole en Afrique derrière le Nigéria. Le brut représente 95% de ses recettes d’exportation.

Edoh