Le colonel Assimi Goïta, Président de la transition malienne a promulgué lundi, le nouveau code minier du pays, selon le message de la présidence ce mardi sur le réseau X. Cette réforme va permettre au Mali d’augmenter les revenus tirés de son secteur minier.
Le Mali est un pays au sous-sol garni de plusieurs ressources minérales notamment l’or, le fer, le manganèse ou le lithium. Le pays est selon certains classements, le deuxième producteur d’or en Afrique. Cependant, ses faibles participations dans les projets miniers gérés par des firmes étrangères, ainsi que certaines exonérations qui sont accordées à ces dernières, ne permettaient pas au pays de profiter pleinement de ses ressources.
Un nouveau code minier entre en application
Le nouveau code minier promulgué par le chef de l’État malien, va permettre au pays de prendre jusqu’à 30% de participation dans les projets miniers, contre 20% auparavant. A cela s’ajoute la participation supplémentaire de 5% qui pourra être octroyée au secteur privé malien. En tout, les intérêts maliens pourront atteindre 35 % dans tous les projets miniers.
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Le gouvernement a expliqué que sa part de 30% est répartie en « une participation de 10% dans les projets miniers et l’option d’acheter 20% supplémentaires au cours des deux premières années de production commerciale ». Cette réforme du code minier va apporter au budget au minimum 500 milliards de francs CFA par an comme l’expliquait le ministre de l’Économie, Alousséni Sanou, lors de l’adoption du texte par le Conseil national de transition (organe législatif).
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Le ministre expliquait également récemment que les exonérations sur les produits pétroliers ou les équipements utilisés par les entreprises exploitant les mines, représentaient chaque année environ 60 milliards de francs CFA. Aussi, le nouveau code minier a-t-il aussi entrepris de supprimer ces exonérations fiscales. Il prévoit en outre, la création d’un fonds pour le développement local ou la construction de routes.
La nouvelle donne va permettre que « l’or brille pour les Maliens » comme l’ont toujours clamé les nouvelles autorités qui ont fait de cette réforme leur cheval de bataille. En 2022, avec 72,2 tonnes produites, l’or contribuait à lui seul, à 25% du budget national, 75% des recettes d’exportation et 10% du PIB, selon les chiffres publiés par le ministre des mines d’alors Lamine Seydou Traoré.
(Avec AFP)
La rédaction
