Un responsable russe exerçant à Bangui, la capitale centrafricaine, a été blessé ce vendredi dans une attaque au colis piégé. Selon le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, la France est à l’origine de l’agression.
Ces accusations contre la France interviennent au lendemain du départ des derniers soldats français de la Centrafrique. Mais aussi dans un contexte d’influence grandissante de la Russie dans ce pays africain.
Un responsable russe visé
Le responsable russe blessé ce vendredi est le chef du centre culturel russe en Centrafrique. Ce dernier a été victime d’un colis piégé qu’il a reçu. Il «l’a ouvert et une explosion s’est produite», a indiqué le service de presse de l’ambassade russe cité par l’agence de presse officielle TASS. La note a précisé que Dmitri Syty est hospitalisé avec des «blessures sérieuses».
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A la suite de l’incident, le milliardaire russe et fondateur de Wagner, Evguéni Prigogine, a accusé la France d’être derrière l’attaque. «Je me suis déjà adressé au ministère russe des Affaires étrangères pour qu’il lance une procédure afin de déclarer la France comme Etat soutien du terrorisme», a-t-il déclaré, cité par son service de presse.
Pour étayer ses accusations, M. Prigojine affirme que le responsable russe avant de perdre connaissance; a lu une note qui accompagnait le colis. Et la note disait «c’est pour toi, de la part de tous les Français, les Russes ficheront le camp d’Afrique». Mais le milliardaire russe n’a donné aucune preuve de ses accusations.
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Du côté des officiels russes, c’est Mikhaïl Bogdanov qui s’est exprimé, assurant que le centre culturel russe allait rester ouvert malgré l’attaque. «Nous ne devons pas montrer de la peur face aux terroristes, ils n’attendent que cela», a-t-il affirmé tout en appelant à renforcer la sécurité de la mission diplomatique russe en Centrafrique. Mais lui n’a pas parlé de la France.
Edoh
