Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a demandé à la Cour Pénale Internationale (CPI) d’arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Si un mandat d’arrêt a pu être émis contre Vladimir Poutine à cause de l’Ukraine, Netanyahou devrait connaitre le même sort.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, l’Afrique du Sud, et surtout l’ANC, à pris position pour la cause des Palestiniens. Des manifestations de soutien sont souvent organisées pour rappeler la nécessité d’arrêter les combats et d’opter pour une solution à deux États. Le parlement sud-africain avait d’ailleurs voté pour la fermeture de l’ambassade israélienne.
Arrestation de Netanyahou
Devant des centaines de manifestants pro-palestiniens à Johannesburg ville sud-africaine ce mercredi, le Secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalule, a adressé un message à la CPI. Pour lui, le traitement accordé par la Cour au président russe Vladimir Poutine dans son offensive contre l’Ukraine devrait être le même pour le Premier ministre israélien, dans sa guerre contre le Hamas.
Lire aussi: Conflit Israël-Hamas : une députée française poursuivie en justice pour ses propos
La CPI devrait l’arrêter pour le meurtre de 15.000 Palestiniens dont 5.000 enfants dans la bande de Gaza a précisé le responsable de l’ANC. « Pourquoi laissez-vous de côté un meurtrier comme Netanyahou ? (il) doit être arrêté maintenant » a-t-il lancé. Pour lui, ne pas l’arrêter serait le laisser libre de violer les droits de l’homme des Palestiniens.
En attendant, les hostilités ont repris. Hier avant la fin de la trêve, un attentat revendiqué par le Hamas avait tué trois israélien et fait six autres blessés à Jérusalem-Ouest. Ce matin, les bombardements ont repris sur Gaza et le Hamas annonce déjà plusieurs morts. Les quelques jours de trêve ont vu la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens de chaque côté.
La Rédaction
