Attaque de Djibo : l’ONU qualifie les terroristes de « partie » au conflit, le Burkina-Faso s’énerve

Attaque de la ville de Djibo l’ONU qualifie les terroristes de « partie » au conflit, le Burkina-Faso s’énerve

L’attaque terroriste d’ampleur contre la ville de Djibo au nord du Burkina dimanche dernier, a suscité différentes réactions. Dans un message, l’ONU a appelé « les deux parties » à la retenue. Un message qui n’a pas plu aux autorités burkinabè.

Le dimanche 26 novembre, des centaines de terroristes ont déferlé sur la ville de Djibo, ciblant principalement le détachement militaire de la localité. Malgré leur nombre et les moyens déployés, ils n’ont pu venir à bout des militaires tenant le camp, qui ont reçu le renfort de vecteurs aériens, faisant plusieurs morts dans le camps des terroristes. Cette victoire de l’armée burkinabè a été saluée par plusieurs personnalités.

L’ attaque de la ville de Djibo condamnée

Le 29 novembre, le porte-parole du bureau des Droits de l’Homme des Nations-Unies, Seif Magango, a condamné l’attaque menée par les terroristes du JNIM, dans la ville de Djibo. Le fonctionnaire de l’ONU a appelé « toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris en s’abstenant de prendre pour cible des civils et des biens civils », a rapporté l’agence d’information du Burkina (AIB).

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Les autorités burkinabè se sont insurgés contre l’emploi du mot « parties » par le responsable de l’ONU, précise l’AIB. En effet, pour elles, ce qualificatif est inacceptable pour les terroristes car il les met sur un pied d’égalité avec l’État du Burkina.

Les autorités du Faso ont regretté qu’une institution prestigieuse comme le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme accorde la qualité de partie à des individus qui ne savent s’illustrer que par la barbarie et la lâcheté. Jusqu’alors, un bilan définitif de l’attaque n’est pas encore donné, mais il est évoqué plus de 400 morts dans le rang des terroristes.

La Rédaction