Après la menace d’intervention militaire au Niger brandie par la Cedeao, le chef d’État-major de l’armée du Nigéria a donné son point de vue. « Nous sommes prêts » a fait savoir le général Christopher Musa dont le chef d’État est le président en exercice de l’instance sous-régionale africaine.
Lors de sa session extraordinaire du 30 juillet, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris des sanctions contre le Niger, confronté à un coup d’État. En outre, les chefs d’État sous le leadership du nigérian Bola Tinubu n’a pas exclu l’option d’une intervention militaire au Niger dans le cas où un ultimatum d’une semaine pour rétablir l’ordre constitutionnel n’est pas respecté.
Le général Christopher Musa menace
Le chef des armées du Nigéria, le général Christopher Musa a tenu ce lundi, des propos de soutien à la décision de la Cedeao, selon ce qu’a rapporté Rfi. « Vous avec entendu ce que le président a dit, quand si les problèmes se poursuivent, des mesures seront prises. Il a dit que personne ne soutiendrait une prise de contrôle du pouvoir par les militaires. C’est inacceptable » a-t-il déclaré.
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Quant à une intervention militaire des forces de la Cedeao au Niger, le général Christopher Musa s’est dit disposé. « Nous sommes prêts et dès que nous recevrons l’ordre d’intervenir, nous le ferons. Nous sommes absolument sûrs de réussir. » a-t-il rassuré. « Nous ne leur laisserons pas la possibilité de réussir » a lancé le général, comme un avertissement aux militaires au pouvoir au Niger.
Le général Christopher Musa a fait savoir que son président Bola Tinubu « est en discussion avec ses homologues des pays voisins » en ce qui concerne la prise de mesures de rétorsion. « Nous sommes sûrs de remporter la victoire sur eux », a-t-il ajouté, serein au micro de RFI. Toutefois, entre-temps, le Mali et le Burkina-Faso ont indiqué leur intention de mobiliser leurs forces pour défendre le Niger en cas d’’intervention militaire de la Cedeao.
La situation s’annonce donc explosive et tous les regards sont tournés vers la fin de l’ultimatum de sept (07) jours lancé par la Cedeao.
Esso ASSALIH
