L’Europe envisage un nouveau paquet de sanctions contre la Russie, auxquelles l’Australie prévoit ajouter l’interdiction d’exportation de tournevis et autres petits objets du quotidien. De nouvelles mesures qui frisent le ridicule, ironise le président russe Vladimir Poutine.
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine le 24 février 2022, l’Union européenne et les États-Unis ont imposé une série de sanctions contre la Russie. Elles viennent s’ajouter à celles déjà prises contre le pays depuis 2014, à la suite de l’annexion de la Crimée par la Russie. Toutes ces mesures destinées à affaiblir la Russie n’ont visiblement pas atteint leur but.
Plus d’exportation de tournevis
Face à l’efficacité discutable des onze trains de sanctions pris contre la Russie, l’Europe envisage un nouveau paquet de mesures contraignantes contre le pays de Vladimir Poutine. L’Australie prévoit d’inclure l’interdiction d’exportation de tournevis vers la Russie, et la Lituanie, l’importation d’aiguilles à tricoter. Le président russe Vladimir Poutine a qualifié ces nouvelles mesures de ridicules.
Russie : Vladimir Poutine demande aux occidentaux d’ouvrir les yeux
« Au cours des dernières années, nos soi-disant partenaires ont adopté d’innombrables séries de sanctions. Eux-mêmes sont finalement empêtrés dans ces sanctions. Ils ont essayé de nous punir, mais en fin de compte, comme le montrent les statistiques, ils ont frappé leur propre économie et leurs emplois », a-t-il déclaré lors d’une réunion consacrée aux questions économiques.
Lire aussi: Super méga-missile volé : la Russie répond à l’accusation de Donald Trump
Ces nouvelles mesures prises démontrent que cette logique de sanctions a atteint un niveau absurde, et l’occident pourrait finir par nuire davantage à lui-même qu’à la Russie, a ajouté le président Poutine. En outre, le président russe a ajouté une touche d’ironie à sa diatribe contre les Européens. Il a plaisanté sur l’invasion de punaises de lit auquel font face plusieurs pays européens dont la France, en lien avec cette interdiction d’exportation de tournevis et autres.
« C’est peut-être mieux qu’il y ait moins de bric-à-brac. Il y a moins de chances qu’on nous exporte des punaises de lit depuis les grandes villes européennes », a lancé le président Poutine. En effet, la France, aux prises depuis plusieurs mois avec les punaises de lit, a dû fermer sept établissements scolaires début octobre après la détection de ces insectes. D’autres pays comme la Belgique sont également touchés.
La Rédaction