Lutte contre le terrorisme : la force conjointe de l’AES bientôt opérationnelle

Lutte contre le terrorisme-la force conjointe de l’AES bientôt opérationnelle

Les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) vont créer une force conjointe pour lutter contre les terroristes. L’annonce a été faite lors d’une réunion des chefs d’état-major des armées du Burkina, du Mali et du Niger ce mercredi 6 mars à Niamey.

Le Mali, le Burkina et le Niger, dans une moindre mesure, font face à des attaques terroristes depuis plusieurs années. L’échec des dirigeants respectifs de ces pays à anéantir cette menace a, en partie, justifié l’arrivée des militaires au pouvoir. Depuis, les trois pays font route ensemble pour faire face à leurs difficultés communes.

Force conjointe de l’AES

Les chefs des armées des trois pays ont annoncé dans le communiqué final de leur rencontre, la création future d’une « force conjointe » de lutte contre le terrorisme. Cette « force conjointe des pays de l’AES (…) sera opérationnelle dans les plus brefs délais pour prendre en compte les défis sécuritaires dans notre espace », a indiqué le général Moussa Salaou Barmou, chef d’état-major nigérien des armées.

Lire aussi: Puissance militaire : l’AES tient tête à la force en attente de la Cedeao selon un classement

« Nous sommes convaincus qu’avec les efforts conjugués de nos trois pays, nous parviendrons à créer les conditions d’une sécurité partagée », a ajouté le général Barmou. Les trois armées sont parvenues « à élaborer un concept opérationnel » qui « permettre d’atteindre les objectifs en matière de défense et de sécurité », a ajouté le communiqué.

La réunion de Niamey s’inscrit dans le cadre de la Charte de l’AES, signée le 16 septembre 2023, et qui prévoit la création d’une armée commune. Le but de cette armée sera de sécuriser les frontières communes des trois pays et mener des opérations conjointes contre les forces terroristes.

La Rédaction