En terme de puissance militaire, les pays de l’AES pouvait tenir tête à la coalition de la Cedeao qui voulait attaquer le Niger. C’est ce qu’on peut déduire du classement 2024 des puissances militaires dans le monde faite par le site spécialisé dans la défense Global Fire Power (GFP).
Le classement de GFP se base sur plusieurs critères, notamment le budget consacré à la défense, le nombre de militaires actifs, la force navale, le nombre d’avions de chasse, la flexibilité logistique, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires.
L’AES, une puissance militaire en Afrique
Le Power Index ou « indice de puissance militaire » établi par GFP se base sur plus de 60 indicateurs relatifs à la défense nationale pour déterminer la capacité des forces armées d’un pays. De ce classement, il ressort que la première puissance militaire au monde est les États-Unis, suivis par la Russie et la Chine. L’Inde et la Corée du Sud ferment le top 5.
« S’il vous plait, revenez » : le cri de cœur d’un des pères fondateurs de la CEDEAO à l’AES
La première puissance militaire africaine est l’Égypte qui occupe la quinzième place mondiale. Elle est suivie par l’Algérie qui occupe la 26 ième place sur le plan mondial. Le top 5 africain est complété par l’Afrique du Sud, le Nigéria et l’Éthiopie. Le dixième pays africain est le Soudan qui occupe le rang 76 sur le plan mondial.
En Afrique de l’ouest, le Nigéria (39e mondial) est la première puissance selon ce classement suivi de la Côte d’Ivoire, (98e mondial) du Mali (106e mondial) du Ghana (113e mondial) et du Niger (121e mondial). S’en suivent le Burkina-Faso (127e mondial) et le Sénégal (130e mondial) et le Bénin (141e mondial).
Lire aussi: Afrique de l’ouest : une armée européenne débarque bientôt
Parmi les pays qui étaient prêts à fournir des troupes devant alimenter la force de la Cedeao qui devait attaquer le Niger, seul la Côte d’Ivoire et le Nigéria sont placés devant ces trois pays de l’AES qui sont le Mali, le Burkina et le Niger. Le Ghana s’était désolidarisé et il ne restait que le Nigéria, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Bénin.
Si on se fie à ce classement, l’alliance militaire annoncée par ces trois pays en cas d’attaque de la Cedeao devait faire d’eux une puissance militaire égale ou supérieure à celle de la force de l’organisation sous-régionale. C’est peut-être l’une des raisons qui a milité en faveur de l’avortement de cette option.
La Rédaction