La polémique de ces dernières heures, dans la course à la présidence en France est l’usage de l’expression grand remplacement par la candidate de droite Valérie Pécresse. Bien qu’ Eric Zemmour ait habitué les français à ces mots, ils ne passent toujours pas et encore moins, venant d’autres candidats.
L’expression «le grand remplacement» renvoie à une théorie du complot, défendue par l’extrême droite française, et introduite en 2010 par l’écrivain Renaud Camus. Elle fait référence à un processus de remplacement de la population française et européenne par une population non européenne. Et cette expression qui fait débat dans la pré-campagne présidentielle française, la candidate de droite Valérie Pécresse en fait les frais depuis dimanche.
Valérie Pécresse tombe dans la polémique
Une chose qui est sûre en France, c’est que la théorie du grand remplacement ne passe pas chez le grand nombre. Si Eric Zemmour et ses partisans de l’extrême droite s’en accommodent, tel n’est pas le cas de beaucoup de français et surtout des partisans de la droite notamment, les Républicains.
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Valérie Pécresse, candidate LR était dimanche, à son grand premier meeting au Zénith de Paris. A cette occasion, elle a estimé qu’il n y a «pas de fatalité, ni au grand déclassement ni au grand remplacement». L’utilisation de cette expression a provoqué un flot de réactions accusant la candidate de reprendre des arguments d’Eric Zemmour.
Même dans le camp de Mme Pécresse, des figures ont voulu se séparer de cette droitisation du discours de Pécresse. Ne voulant se voir attribuer le manteau d’extrémistes, des tenors LR ont demandé des clarifications tandis que d’autres ont soutenu la candidate à la présidentielle française.
Pécresse se démarque du grand remplacement
Eric Ciotti, candidat malheureux à la primaire des Républicains a été le premier à défendre la candidate du parti. Ce dernier a, ce lundi matin, expliqué «adhérer totalement sur le fond» au discours de Mme Pécresse, malgré la référence au grand remplacement.
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Mais d’autres cadres du parti ont exigé des éclaircissements selon nos confrères de Bfmtv. «C’est la question de la ligne, le grand remplacement, c’est pas possible, si on veut être une droite décomplexée, on doit montrer des différences avec les extrêmes», a déclaré Jean-François Copé, cadre du parti.
Même son de cloche chez Xavier Bertrand, qui a déclaré «il faut qu’on clarifie sur le grand remplacement, le grand remplacement c’est pas nous». Mais l’intéressé s’est défendue ce matin sur la radio, RTL, en affirmant que sa phrase a été mal comprise. « La phrase est “je ne me résigne ni au grand déclassement ni au grand remplacement”, ça veut dire que je ne me résigne pas justement aux théories d’Éric Zemmour», s’est justifiée Valérie Pécresse.
Edoh