Le crash d’un hélicoptère de la Monusco, la mission onusienne en RDC, a coûté la vie à huit casques bleus le mardi 29 mars. Les forces armées congolaises (FARDC) pointent du doigt les rebelles du M23 qui leur retourne l’accusation.
Le crash de l’hélicoptère est survenu dans l’est de la RDC, où de violents combats opposent l’armée congolaise (FARDC) aux rebelles du M23. La piste de l’accident étant écartée, les deux belligérants s’accusent mutuellement d’être à l’origine du crash. Les Nations-unies se gardent de toute accusation.
L’hélicoptère de la Monusco, abbatu
Mardi, le Général Sylvain Ekenge Bomusa, porte-parole du gouverneur du Nord-Kivu, a accusé le M263,«ce mouvement récidiviste» d’avoir abattu «dans la zone qu’il contrôle, l’un des deux hélicoptères de reconnaissance de la mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC».
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L’hélicoptère de la Monusco effectuait une simple opération de reconnaissance pour évaluer les mouvements de populations entraînés par les combats, a précisé Kinshasa. Accusations balayées du revers de la main par le mouvement rebelle, qui les qualifient « d’allégations déroutantes » pour faire «diversion».
Le M23 a expliqué dans une déclaration, mardi soir, que pendant que l’armée loyale pilonnait leurs positions, des tirs de mortier provenant du camp militaire de Rumangabo, ont touché l’hélicoptère de la Monusco.
Réaction de la mission de l’ONU
Les Nations unies qui ont perdu huit soldats dans le crash( 6 pakistanais un russe et un serbe) ont condamné l’incident, sans désigner un responsable. Pour elles, l’origine de l’incident est pour le moment inconnu.
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Une enquête a été ouverte sur le crash de l’hélicoptère de la Monusco, et quant aux soldats décédés, «leurs corps ont été retrouvés et ramenés à Goma», a précisé la mission sur twitter.
Toutefois, Khassim Diagne, représentant spécial adjoint de la mission, a précisé que n’est pas exclue « la piste d’une attaque contre l’hélicoptère ». Le crash serait « causé par un objet lumineux ».
Edoh