Il aura fallu très peu de temps pour que Guillaume Kigbafori Soro adresse une réponse au gouvernement ivoirien qui annonçait hier jeudi, qu’il peut rentrer quand il veut. Depuis sa terre africaine d’exil, l’homme politique ivoirien a tenu à rassurer son ancien allié Alassane Ouattara.
La question du retour de Guillaume Kigbafori Soro en Côte d’Ivoire est devenu brûlante depuis que son parti a dénoncé une tentative d’arrestation en Turquie, il y a deux semaines. Depuis, l’homme politique ivoirien a annoncé la fin de son exil de 5 ans déjà, et est venu s’installer au Niger. La question est de savoir quand il rentrera en Côte d’Ivoire.
Quid du retour de Kigbafori Soro en Côte d’Ivoire
Ce jeudi 23 novembre, après un Conseil des ministres, le gouvernement ivoirien s’est prononcé sur le retour de Kigbafori au pays. « Guillaume Soro peut rentrer quand il veut, effectivement, le pays est ouvert » a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly. Concernant ses condamnations, M. Coulibaly a indiqué que la situation de Soro sera « traitée par l’administration judiciaire de notre pays ».
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« C’est elle qui décide » quand « elle exécute une décision qu’elle a elle-même librement prise » a-t-il ajouté. Pour étayer ses propos, il a donné l’exemple des autres exilés qui sont déjà rentrés en Côte d’Ivoire. « Tout ceux qui voulaient rentrer sont rentrés et on les voit dans le pays, animer même parfois des réunions politiques », a-t-il expliqué.
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Pour lui, il n y a pas de crainte parce que le président Alassane Ouattara a mis les « moyens pour que tous ceux qui s’étaient auto-exilés puissent rentrer ». A n’en pas douter, ces propos n’ont pas reçu l’assentiment de leur destinataire. Sur son compte X, Guillaume kigbafori Soro a tenu à donner son point de vue. « J’apprends que le gouvernement inconstitutionnel de Côte d’Ivoire annonce, non sans ironie, que je peux désormais rentrer dans mon pays », a-t-il aussi ironisé.
Ensuite Kigbafori Soro a rassuré que si « pour regagner (sa) terre ancestrale africaine », ça lui a pris « cinq longues années », « il en sera autrement pour retourner sur (sa) terre natale ivoirienne ». Que comprendre de cette réponse de l’ancien Premier ministre ? Est-ce à dire qu’il trouvera bientôt le moyen de rentrer en Côte d’Ivoire tout en évitant la justice ? En tout cas, il est évident que le duel entre lui et son ancien allié Alassane Ouattara ne fait que commencer.
Esso A.
