A un an de l’élection présidentielle de 2025, le parti de l’ex-président, Laurent Gbagbo, est monté au créneau, mercredi 9 octobre. Il dénonce des arrestations arbitraires, après l’interpellation de son secrétaire général adjoint en charge de la société civile, Charles Rodel Dosso.
Le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) accuse le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), parti au pouvoir de vouloir « intimider toute opposition politique ».
Le parti de Gbagbo prévoit plusieurs actions
Selon le secrétaire général du PPA-CI, Jean Gervais Tchéidé, Charles Rodel Dosso a été enlevé le 5 octobre à son domicile de Bingerville devant sa femme et ses enfants, par un commando d’hommes armés encagoulés, sans aucun mandat.
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Le PPA-CI veut mener des actions de sensibilisation et de mobilisation de tous ses militants et sympathisants « en vue de faire barrage à la dictature rampante du régime RHDP. »
« Le PPA-CI se rapprochera très rapidement des leaders politiques et d’opinion dans le but d’impulser le rassemblement et la synergie d’action de tous les partis politiques, des organisations de la société civile, et de tous les Ivoiriens soucieux de rétablir la démocratie et l’État de droit en Côte d’Ivoire, tout en protégeant, par la lutte, les libertés individuelles et collectives, qui sont, il faut le rappeler, des acquis démocratiques arrachés de haute lutte depuis 1990 », a indiqué M.Tchéidé dans un communiqué.
Charles Rodel Dosso a été inculpé le lundi 7 octobre pour troubles à l’ordre public et atteinte à la sûreté de l’État.
