Le Togo a accepté d’être garant du départ des troupes françaises du Niger. C’est l’information issue d’une rencontre ce lundi à Lomé, entre une délégation nigérienne conduite par le général Salifou Mody, numéro 2 du CNSP, et le président togolais Faure Essozimna Gnassingbé.
À l’issue des travaux de ce lundi, les émissaires nigériens ont fait une déclaration conjointe avec le ministre togolais des Affaires étrangères, le prof. Robert Dussey. Il en ressort que des mécanismes sont mis en oeuvre pour aider la transition dans ce pays.
Le Togo, garant du retrait des troupes françaises
Le ministre d’État, ministre de la défense du Niger, a indiqué à sa sortie d’audience, avoir discuter avec le président togolais Faure Gnassingbé des sanctions « iniques et cyniques de la Cedeao » contre le Niger. Il a aussi été question « de la guerre que certains États de la cedeao ont déclaré contre le Niger », a ajouté Salifou Mody.
Mais « fort heureusement », a ajouté le ministre, le Niger peut compter sur certains amis parmi lesquels le Togo. Aussi, le Gal Mody a fait savoir que son pays a exigé que le Togo soit aux côtés des États-Unis, pays garant du retrait des troupes françaises du Niger.
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Prenant la parole, le chef de la diplomatie togolaise, le prof, Dussey, a remercié le Niger pour le choix porté sur le Togo, aux côtés des USA. Réitérant l’opposition de son pays à tout coup d’État, le diplomate togolais a mis en exergue la «situation particulière» du Niger, qui nécessite assistance, pour garantir la paix dans la région, chère au président Faure Gnassingbé.
«Aider le Niger, pour le président Faure Gnassingbé, c’est aider la CEDEAO et c’est aider la région. Sinon c’est toute la région qui va s’ébranler», a insisté le Prof Dussey.
La Rédaction
