Poussée vers la sortie par les nouvelles autorités du Mali, la mission de maintien de la paix de l’ONU (Minusma) rétrocède, l’une après l’autre, les camps occupés à l’armée. Ce jeudi, l’ONU a annoncé le retrait de ses casques bleu d’un troisième camp.
Déployée en 2013 pour enrayer l’avancée des groupes rebelles dans le pays, la Minusma occupe 13 camps dans le pays. Fin juin, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté, sur demande du Mali, la fin de cette mission. Ses quelque 11.600 soldats et 1500 policiers de différentes nationales, doivent avoir quitté le Mali d’ici le 31 décembre.
Retrait progressif de la Minusma
La Minusma est entré dans la première phase de son plan de retrait du Mali qui concerne la fermeture ce mois d’août de quatre de ses bases. A ce jour, ce plan est exécuté à plus de 90% puisque trois bases sont déjà rétrocédés à l’armée malienne. Dans un communiqué ce jeudi, l’ONU a confirmé le départ des casques bleus stationnés dans la ville de Goundam.
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Il a s’agit d’une « opération complexe (qui) a impliqué » le départ de militaires ivoiriens, de policiers des Nations unies et du Bangladesh, a précisé le communiqué de l’ONU. Ces soldats sont arrivés à Tombouctou en fin d’après-midi de mercredi, en attendant leur rapatriement vers leurs pays respectifs. Le 03 août, c’est le camp d’Ogossagou qui a été remis aux autorités maliennes.
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Ce fut le tour du camp de Ber le 13 août, d’être investi par l’armée malienne. Cette opération a donné lieu à des contestations de la part des ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui revendiquent également ce camp. Ces derniers ont menacé de chasser l’armée malienne.
Avec ce troisième départ, il ne reste que le camp de Ménaka pour achever cette première phase de retrait de la Minusma, au cours de ce mois d’août. Le retrait complet doit s’achever d’ici le 31 décembre.
La Rédaction
