Ce dimanche 24 septembre, Emmanuel Macron a finalement cédé à la demande du Niger et accepté rapatrié son ambassadeur et les militaires français présents dans le pays. Ces derniers auront quitté cette terre africaine d’ici la fin de l’année. Mais la question de la destination de ces 1500 soldats se pose.
Après avoir été contraints de quitter le Mali et le Burkina-Faso, les soldats français sont obligés de quitter le Niger. Et pourtant, les députés de ce pays avait voté sous Mohamed Bazoum, pour l’accueil des forces françaises chassées du Mali. Ce nouveau départ forcé symbolise le rejet des présences militaires étrangère sur le continent.
Où iront les militaires français?
Au bout de deux mois de bras de fer avec les nouvelles autorités du Niger, le président français Emmanuel Macron a finalement accepter la réalité. Les soldats français ne sont plus désirés en Afrique. Après les départs forcés du Mali et du Burkina, ces derniers sont aussi obligés de quitter le Niger. Mais retourneront-ils en France ou gagneront-ils encore un autre pays africain, au risque de s’y voir chassés plus tard, une fois de plus?
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Même si l’Élysée n’a donné aucun détail sur la destination des soldats français, les supputations vont bon train. Plusieurs scénarios sont évoqués et Rfi donne des détails. Une partie des soldats sera rapatriée vers la base aérienne de Niamey qui regorge le plus grand des troupes. De là, ils seront rapatriés sur la France, grâce à des ponts aériens. En outre, des convois terrestres devront être organisés pour les engins lourds, qui vont rejoindre les ports de Cotonou ou Abidjan, d’où ils rejoindront la France par bateau.
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Toutefois d’autres sources, notamment France info, évoquent la possibilité de redéploiement d’une partie des militaires français au Bénin, qui dispose d’une frontière avec le Niger. Il est également évoqué la possibilité de répartir ces forces entre les différentes bases françaises encore en Afrique, à savoir au Tchad, au Sénégal , en Côte d’Ivoire, au Gabon et à Djibouti, qui détient le plus grand nombre de militaires français (1500). Le cas du Bénin a déjà suscité des débats, des rumeurs faisant état de construction dans le pays d’une base militaire pour les militaires français.
Mais les autorités Béninoises ont démenti ces informations, rejetant l’existence d’un accord de coopération militaire établissant une telle base. Le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, expliquait ce mois que, ce sont quelques instructeurs français qui sont présents dans le pays. Ces derniers accompagnés d’instructeurs belges et américains étaient présent à Kandi pour renforcer les capacités des forces béninoises avait ajouté le porte-parole.
La Rédaction
