Le dimanche 9 juillet aura lieu un nouveau sommet des chefs d’États de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La question de la présidence de la Cédéao devait être discutée, mais selon Jeune Afrique, ni l’actuel dirigeant le bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, ni ses pairs ne veut du poste.
La présidence de la Cédeao est tournante entre les différents chefs des 15 États membres. Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalao a été porté à la tête de l’institution lors du sommet du 3 juillet 2022 à Accra. La reconduction de ce dernier à la tête de l’organisation devrait être au menu des discussions le 9 juillet prochain.
Qui pour prendre la présidence de la Cedeao ?
Selon le journal d’investigation Jeune Afrique, le président Embalo ne veut plus de la présidence de la Cedeao. Alors que ce dernier a la possibilité de se faire reconduire lors du prochain sommet qui se tiendra dans son pays, ce dernier semble ne plus être intéressé. Le président bissau-guinéen a confié au journal d’investigation que les élections législatives qu’a connu son pays le 4 juin dernier ont changé son envie de se représenter à la présidence de l’organisation.
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En effet, la coalition de l’opposition Bissau-guinéenne, PAI-Terra Ranka, a remporté la majorité absolue des sièges, ce qui oblige le président à une cohabitation c’est-à-dire à nommer un premier ministre dans les rangs de cette coalition. Une situation qui « va requérir toute mon attention » a indiqué le président bissau-guinéen à nos confrères. Aussi l’organisation sous-régionale devrait procéder à son remplacement lors de son prochain sommet, et selon les règles d’alternance en son sein, un président francophone devrait être choisi.
Cependant « aucun n’est disponible » a ajouté le président actuel de l’organisation. Jeune Afrique renseigne que le Béninois Patrice Talon, le togolais Faure Essozimna Gnassingbé et le Nigérien Mohamed Bazoum ont clairement indiqué au président sortant qu’ils ne sont pas intéressés. Ce dernier aurait proposé de déroger aux règles pour prendre mettre un pays anglophone à la tête de la présidence de la Cedeao, notamment Bola Tinubu du Nigéria.
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Le problème avec cette option est que fraichement investi président du Nigéria le 29 mai dernier, Bola Tinubu n’a pas encore formé son gouvernement. Pour éviter que l’institution sous-régionale ne se retrouve dans une situation cocasse le 9 juillet, le président Embalo multiplie les entretiens avec ses pairs rassurent nos confrères.
La Rédaction