Depuis le 02 avril, le président Diomaye Faye est entré dans le vif du sujet de la conduite du Sénégal. Quelques décisions ont déjà marqué ses premiers jours au palais de la République, dont certaines ont déjà créé la polémique.
Deux nouvelles figures sont à la tête du Sénégal depuis la semaine dernière, Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Le premier à la présidence et le second à la primature de conduire les destinées de leur pays et devront faire face à des dénonciation et oppositions aux décisions qu’ils devront prendre.
Le président Diomaye face aux premières critiques
Au lendemain de sa prestation de serment, le président Diomaye Faye a pris un décret annulant les dernières nominations faites par son prédécesseur, avaient annoncé les médias du pays. En effet, par un décret du 3 avril, le président avait abrogé, notamment, la nomination de Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême.
Cette nomination avait été décidée par le président Macky Sall le 29 mars lors de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature présidée par le président Sall. Mais cette nomination avait été dénoncée par la plupart des magistrats qui y voyaient une simple « récompense » à M. Ndiaye pour avoir favorisé l’État du Sénégal dans ses décisions.
Aussi, la décision du nouveau président d’annuler cette nomination devrait faire des heureux, mais pas que. Elle a aussi été décriée par certains comme le directeur de publication du journal le Quotidien Madiambal Diagne sur son compte X. « D’aucuns regretteront simplement que le Président Faye n’ait pas respecté le parallélisme des formes pour faire acter sa décision par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la Magistrature. Peut-être qu’il ne faudrait pas commencer par corriger l’illégalité par l’illégalité », a-t-il écrit.
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Le parti de Macky Sall a aussi dénoncé cette décision du président Diomaye. « Nous rappelons à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye sur le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature » a indiqué un communiqué de l’Alliance Pour la République ( APR).
Continuant, le communiqué a exigé « le respect du principe de la continuité de l’État et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême ». Parallèlement, le nouveau Premier ministre Ousmane Sonko prend officiellement fonction ce lundi et devra lui aussi faire face à des controverses.
La Rédaction