Le 15e sommet des Brics se tient actuellement à Johannesburg et doit plancher sur l’accueil de nouveaux membres dans le groupe. A ce propos, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé ce jeudi, l’entrée de six nouveaux pays dans le club des pays émergents.
Les BRICS est l’acronyme désignant un groupe de cinq pays dits émergents notamment, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Ce groupe, de par son poids démographique (42% de la population mondiale) et économique (1/4 de l’économie mondiale), se veut un contrepoids du G7 des pays riches. Le principe de son expansion a été acté lors de la journée de mercredi.
Six nouveaux membres
Les leaders des cinq pays en sommet à Johannesburg ont tenu un point de presse ce jeudi, après trois jours de sommet. Ils ont donc annoncé l’entrée de six nouveaux membres dans leur club. Il s’agit de l’Iran, de l’Argentine, de l’Arabie Saoudite, des Émirats Arabes Unis et de deux pays africains, à savoir l’Égypte et l’Éthiopie.
Avec l’entrée de ces deux pays africains, les Brics comptent désormais trois pays du continent à savoir l’Afrique du Sud plus les deux nouveaux. « Avec ce sommet, les Brics entament un nouveau chapitre » a déclaré, ravi, le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Ce dernier a ajouté que l’adhésion des nouveaux membres prendra effet à partir du 1er janvier 2024. Le choix de ces six pays a été fait à l’unanimité et tous les anciens membres s’en sont félicités.
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Le président brésilien Lula a exprimé son « grand plaisir » pendant que le Premier ministre indien y voyait une preuve de renforcement d’un monde « multipolaire ». Les présidents russe et chinois ont envoyé leurs félicitations aux six nouveaux membres.
Du côté des nouveaux adhérents, l’enthousiasme est de mise. Le conseiller politique du président iranien Ebrahim Raïssi, a décrit sur X (Twitter) un « succès stratégique pour la politique étrangère » de l’Iran avec son adhésion aux Brics. Pour l’Éthiopie, il s’agit d’un « moment fort ». Le pays « se tient prêt à coopérer avec tous pour un ordre mondial inclusif et prospère » a indiqué le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed.
Esso ASSALIH
