Le Kremlin a accusé ce mardi les États-Unis et d’autres pays occidentaux de tout mettre en œuvre pour que le sommet Russie-Afrique soit un échec. Des pressions sont ainsi mises sur les pays africains, a indiqué le Kremlin.
Les 27 et 28 juillet se tiendra le deuxième sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg sous le thème « Pour la paix, la sécurité et le développement ». Une cinquantaine de pays africains y participeront, 4 ans après le succès du premier sommet tenu à Sotchi en 2019. Ce sera la deuxième fois que des délégations africaines vont se retrouver en Russie, après la deuxième conférence parlementaire internationale Russie-Afrique du 19 au 20 mars à Moscou.
Sommet Russie-Afrique sous pression
A deux jours du début du sommet Russie-Afrique, le porte-parole du Kremlin a confirmé les accusations déjà portées contre les occidentaux par certaines voix. « Nous savons bien que presque tous les États africains ont subi une pression sans précédent de la part des États-Unis, et de la part des ambassades françaises qui ne dormaient pas et ne dorment pas jusqu’à présent » a déclaré M. Dmitri Peskov.
L’objectif selon le porte-parole est d’empêcher le sommet d’avoir lieu. « D’autres missions occidentales tentent également d’apporter leur contribution à ces efforts afin d’essayer d’empêcher la tenue de ce sommet, d’empêcher la représentation des États africains à ce sommet » a expliqué M. Peskov.
Ce n’est pas la première fois que l’existence de telles pressions concernant ce sommet est dénoncé. En mai, la secrétaire du Conseil de sécurité de Russie Nikolaï Patrouchev, a révélé que des dirigeants africains se sont plaints de pressions occidentales concernant leur participation à la rencontre. La semaine dernière, le quotidien Financial Times a aussi évoqué des pressions exercées par les États-Unis sur les dirigeants africains.
Tout ceci est fait pour décourager les pays africains de se rendre à Saint-Pétersbourg pour le sommet Russie-Afrique. Pour le porte-parole du Kremlin, cette attitude des pays occidentaux signifie qu’ils « n’accordent pas le droit souverain aux États africains de choisir indépendamment leurs partenaires ». Pour rappel, plusieurs sujets sont à l’ordre du jour de ce sommet, notamment la souveraineté alimentaire, l’industrie nucléaire, les technologies spatiales.
La Rédaction