Les Sierra-Léonais n’ont pas connu une journée dominicale paisible. Une tentative de déstabilisation du pays a secoué la capitale Freetown, où des affrontements ont eu lieu entre forces de l’ordre et assaillants . Ces combats ont fait 13 morts dans les rangs des premiers, selon un premier bilan.
Le réveil a été douloureux pour les habitants de Freetown ce dimanche, au sein des explosions et tirs à l’arme lourde. Une armurerie militaire et des casernes ont été attaquées. Un couvre-feu national avait été instauré par les autorités avant d’être levé ce matin.
Échec de la tentative de déstabilisation
« Le calme est établi » avait assuré le président sierra-Léonais dans une intervention sur la télévision d’État, le soir. Julius Maada Bio a présenté les évènements du matin comme une « tentative visant à saper la paix et la stabilité à laquelle nous travaillons si durement ». Le président a aussi assuré que « la plupart des leaders ont été arrêtés ».
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Des individus aient attaqué le matin une armurerie, des casernes et même libéré des prisonniers. Le couvre-feu instauré dimanche pour traquer les assaillants a été levé ce matin. Il sera rétabli ce soir à partir de 21 heures jusqu’à 06h00, jusqu’à nouvel ordre. Le gouvernement a indiqué ce matin que les assaillants sont des anciens militaires et des soldats encore actifs.
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Un premier bilan de la tentative de déstabilisation a été donnée par le porte-parole de l’armée sierra-léonaise à l’AFP. Il fait état de 13 morts dans les rangs des forces loyales. L’ancien président du pays, Ernest Koroma, a aussi déploré la mort et l’enlèvement de deux de ses gardes, après l’attaque de sa résidence lors des combats de dimanche matin.
Aucun bilan n’est encore donné en ce qui concerne les assaillants. Le ministre de l’information, Chernor Bah, a indiqué que les principaux chefs de la tentative de déstabilisation ont été arrêtés et sont interrogés. Des fuyards sont toujours traqués ainsi que les prisonniers évadés.
Esso A.
