L’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) a informé ce mercredi, ses États membres qu’une quantité importante d’uranium naturel a disparu en Libye. 2,5 tonnes de ce minerai sont aujourd’hui introuvables.
La Libye avait un programme de développement de l’arme nucléaire, qu’elle a abandonné en 2003 sous l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi. Le pays dispose de stocks d’uranium qui est le minerai servant à fabriquer cette arme.
L’uranium naturel, introuvable sur le site
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C’est lors d’une visite mardi, que des inspecteurs de l’agence onusienne « ont découvert que dix conteneurs avec environ 2,5 tonnes d’uranium naturel sous forme de concentré d’uranium (« yellow cake ») n’étaient pas présents là où ils avaient été déclarés par les autorités », indique la note aux États membres, consultée par l’AFP.
L’AIEA a précisé qu’elle va mener des vérifications « complémentaires » pour « clarifier les circonstances de la disparition de cette matière nucléaire et sa localisation actuelle ». Le document explique que si le « yellow cake » est considéré comme une matière à faible niveau de radioactivité, « cette perte d’informations est susceptible de poser un risque radiologique » et « des inquiétudes en termes de sécurité nucléaire ».
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Le site duquel a disparu cet uranium naturel « ne se trouve pas sous le contrôle du gouvernement » reconnu par les Nations Unies (ONU), précise le document. En effet, depuis la chute de Kadhafi, le pays est enlisé dans une crise politique majeure. Deux gouvernement se disputent, depuis plusieurs années, le pouvoir; l’un installé à Tripoli (ouest) et reconnu par l’ONU et l’autre à l’est, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar.
Esso A.