Burkina : le gouvernement dénonce des violations de l’espace aérien du pays

Burkina : le gouvernement dénonce des violations de l’espace aérien du pays

Lors d’une série de rencontres initiée cette semaine avec des responsables politiques et de la societé civile, le gouvernement du Burkina a dénoncé la violation de son espace aérien. Ces rencontres ont porté sur la situation sécuritaire que vit le Burkina-Faso.

Depuis son arrivée au pouvoir par coup d’État, le président Ibrahim Traoré a fait de la lutte contre le terrorisme son cheval de bataille. Plusieurs initiatives sont prises pour venir à bout de ce fléau. C’est dans ce cadre que le gouvernement à initié ces consultations pour faire l’état des lieux.

Violation de l’espace aérien burkinabé

« Nous avons actuellement beaucoup de violation de notre espace aérien. Nous prévenons. Quand il y a quelque chose on prévient. On envoie aux gens souvent des image,s voila ce que nous avons vu. Dieu merci ils s’excusent souvent. » a indiqué le ministre de la défense, le colonel-major Kassoum Coulibaly, cité par Voa Afrique.

Le Burkina dénonce l’accord d’assistance militaire signé en 1961 avec la France

« Ils ont dit Wagner. Il n’y a aucun membre de Wagner au Burkina Faso. Ce sont nos propres moyens que nous utilisons pour faire la guerre » a ajouté le ministre devant les leaders politiques, syndicaux et de la société civile. Pour mener à bout cette lutte, le ministre a appelé à l’engagement de tous les burkinabé. « On n’a pas besoin d’un soldat étranger, nous allons gérer notre affaire nous-même », a-t-il précisé.

Le Colonel s’est aussi réjoui de l’engouement des populations pour la défense de leur patrie à travers leur engagement dans les Volontaires pour la Défense de la patrie (VDP). « On a demandé 50 000, nous en sommes à plus de 90 000 » a-t-il lancé. Les participants à ces rencontres ont aussi exprimé leur détermination à accompagner le gouvernement dans cette lutte.

Lire aussi: Burkina-Faso : le Premier ministre malien salue le départ des troupes françaises

« Nous sommes convaincus que nous allons nous en sortir. Il faut travailler à l’unité nationale. Il faut travailler à informer et à éduquer le peuple » a déclaré Me Halidou Ouédraogo, acteur de la société civile. Ces rencontres vont se poursuivre avec les chefs coutumiers, les ambassadeurs et les patrons de presse.

La Rédaction