Johannesburg, la plus grande ville de l’Afrique du Sud a eu des sueurs froides ce mercredi. Une grande explosion a retentit dans l’après-midi au centre de la ville, causant des dégâts sur une route. Plusieurs personnes ont été blessées et un corps a été retrouvé.

L’origine de l’explosion n’est pas encore connue et la police locale craint qu’une autre  survienne. A l’origine, des témoins ont lié cette catastrophe a une fuite de gaz, mais cette piste a finalement été écartée. Les enquêtes se poursuivent ce jeudi pour démêler le vrai du faux.

Une explosion et beaucoup de dégâts

Une puissante explosion a eu lieu dans le quartier des affaires de la métropole. Elle a fait partir dans tous les sens plusieurs voitures et piétons dans les rues. La chaussée d’une route très fréquentée a été fendue en deux. Les secours ont été déplacés sur place et la rue touchée par l’explosion et celles attenantes ont été bouclées et interdits de circulation.

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Les secours ont indiqué qu’au moins 48 personnes ont été blessées et un corps a été retrouvé ce jeudi. Le chef de la police locale a expliqué l’interdiction de circulation dans la zone par la nécessité de « maintenir la scène intacte » pour les enquêteurs. Il a également avertit des risques de nouvelles explosions.

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Après la catastrophe, des témoins ont indiqué avoir senti des odeurs chimiques et des échappées de vapeurs, d’où les rumeurs d’une fuite de gaz à l’origine de la catastrophe. Egoli, la compagnie sud-africaine de gaz, a rejeté cette piste. Pour elle, il est « peu probable » qu’elle « ait été causée par une conduite de gaz ou une fuite ».

«Notre réseau n’a subi aucune perte de pression, ce qui indique que les conduites sont intactes. Nos clients dans la zone continuent à recevoir du gaz sans interruption», a-t-elle ajouté. Les enquêteurs continuent de « rechercher la source » de l’explosion a indiqué ce jeudi le Premier ministre provincial.

La Rédaction