Une série d’incendies de camions ces derniers jours a suscité l’inquiétude des autorités sud-africaines, faisant réagir le président Cyril Ramaphosa. Selon le communiqué de la police ce mercredi, une vingtaine de véhicules a subi ce sort.
Les autorités policières du pays sont convaincues qu’il s’agit d’une affaire rondement menée. «Un sabotage économique » a indiqué le président sud-africain. Les circonstances de ces incendies de camions et leur nombre corroborent l’hypothèse privilégiée par les autorités.
Incendies de camions, un crime organisé
En conférence de presse ce jour, le ministre de la Police Bheki Cele a indiqué « que ce ne sont pas des actes criminels isolés, mais quelque chose d’organisé ». En effet, quatre incendies de camions ont été relevées ce mercredi dans la province de Mpumalanga. Cet incident vient s’ajouter à d’autres similaires ayant eu lieu ces derniers jours sur des routes dans, au total, trois provinces.
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« Des renseignements suggèrent que les attaques contre les camions sont liées aux affaires » a ajouté le ministre. Les incendies de camions sont provoqués par des hommes armés qui forcent les chauffeurs à abandonner le volant, a précisé le secrétaire général du syndicat sud-africain SATAWU. L’Afrique du Sud est un grand exportateur de minéraux et de produits agricoles ; le transport de près de 80% des marchandises se fait par camions, a indiqué syndicat.
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Un autre fait qui soutient la thèse des autorités est la date de début de ces incendies de camion: le dimanche dernier. C’était le jour du deuxième anniversaire des émeutes de juillet 2021 suite à l’arrestation de l’ex-président Jacob Zuma condamné pour outrage à la justice. Elles avaient aussi débuté par des incendies de camions et se sont terminées dans de graves violences faisant 350 morts. Mais pour le moment, aucune preuve ne permet de relier les deux évènements.
Dimanche, le président Cyril Ramaphosa s’était inquiété du possible « impact négatif » de ces incendies sur l’économie sud-africaine. « Il s’agit presque de sabotage économique » avait-il déclaré, s’exprimant devant des médias locaux. Les enquêtes se poursuivent a rassuré le ministre de la justice, mais pour le moment, aucune arrestation n’a encore été effectuée.
(Avec AFP)
La Rédaction
