Pour enrayer la vague de kidnapping en taxi qui sévit à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), les autorités ont pris certaines décisions. Parmi celles-ci figure l’obligation qui sera faite aux chauffeurs de taxis d’afficher leurs photos sur leurs véhicules.
Kinshasa a vécu ces derniers jours aux rythmes d’un procès public de personnes supposées membres d’un réseau d’enlèvement de citoyens. Ces derniers se font enlever, après avoir sollicité les services d’un taxi et se font dépouiller de leurs biens. La vingtaine de présumés kidnappeurs, objet de ce procès, a été condamnée la semaine dernière à la peine de mort.
Identifier les chauffeurs de taxi
Le tollé provoqué par la vague d’enlèvement dans la capitale congolaise n’est pas encore retombée, malgré la mise hors d’état de nuire d’une vingtaine d’entre eux. Le gouvernement central veut enrayer pour de bon ce fléau et a annoncé, ce lundi, des mesures visant les chauffeurs de taxi.
« Nous avons organisé récemment des bouclages, ces bouclages vont s’étendre dans plusieurs quartiers de la ville de Kinshasa et nous allons annoncer dans les jours qui viennent d’autres mesures pratiques notamment par rapport aux conducteurs des véhicules », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kadazi, lors d’une conférence de presse.
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Les taxis étant les principaux outils des malfaiteurs, le gouvernement a décidé d’identifier leurs propriétaires. « Il faut qu’on parvienne à identifier les chauffeurs de chaque véhicule qui va afficher sa photo sur son véhicule, de sorte à coïncider la photo du conducteur bien identifié avec le conducteur qui est au volant », a expliqué le ministre.
M. Kadazi espère bien que « ça va jouer contre le phénomène Kidnapping ». A part les bouclages des quartier et l’identification des chauffeurs de taxis , le gouvernement annoncera plus tard d’autres mesures.
La Rédaction
