Tchad : armée et rebelles revendiquent la victoire dans de violents combats au nord

Armée et rebelles tchadiens revendiquent la victoire dans de violents combats au nord

L’armée et des rebelles tchadiens se sont affrontés pendant une semaine dans de violents combats au nord du pays. Les deux belligérants ont indiqué ce mercredi des bilans de ces affrontements, chacun revendiquant des dégâts dans l’autre camp, a constaté l’AFP.

Différents mouvements rebelles entretiennent des bases dans le massif du Tibesti et attaquent de temps en temps l’armée. C’est l’un de ces mouvements rebelles qui a lancé en 2021 une offensive vers la capitale tchadienne qui a, selon les versions officielles, occasionné la mort de l’ancien président Déby Itno.

Affrontements avec des rebelles tchadiens

Depuis une semaine, des rebelles tchadiens affrontent l’armée nationale dans le nord du Tchad. Le 31 mai dernier, l’armée affirmait avoir attaqué une «colonne » de deux groupes de rebelles. Il s’agit du Front de la Nation pour la Démocratie et la justice au Tchad (FNDJT) et le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR).

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Ces combats qui se sont déroulés dans la région de Kouri Bougoudi, se sont poursuivis et après des « opérations de ratissage » lundi et mardi, « le bilan définitif est de 23 rebelles tués et huit blessés dans nos rangs » a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna.

Les rebelles tchadiens ont de leur côté indiqué mardi, avoir fait des victimes dans l’armée. Dans un communiqué, le FNDJT affirmait « avoir obligé » l’armée « à battre en retraite » et avoir tué « 15 militaires dont deux officiers supérieurs ». ce groupe ainsi que le CCMSR sont les plus importants et plus actifs mouvements de rebelles tchadiens.

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C’est d’ailleurs le FNDJT qui avait lancé l’offensive en 2021 vers N’Djamena à partir du Tibesti et de ses bases en Libye. Stoppés à environ 200 kilomètres de la capitale dans des combats qui avaient causé la mort du président Idriss Déby, selon la version officielle. Depuis c’est le fils de ce dernier, Mahamat Idriss Déby Itno, qui dirige la transition au Tchad.

La Rédaction