Les autorités espagnoles ont annoncé ce mardi 3 janvier, avoir démanteler un réseau de trafic de déchets électroniques envoyés en Afrique. 43 personnes ont été arrêtées.
Il s’agit de plus de 5 000 tonnes de déchets électroniques dangereux qui ont été illégalement exportés vers l’Afrique pendant 2 ans. Ce vaste trafic de déchets quittait les îles Canaries vers plusieurs pays d’Afrique de l’ouest.
Trafic de déchets dangereux vers l’Afrique
Selon le communiqué du ministère espagnol des Finances, consulté par l’AFP, les douanes et la Garde civile espagnoles ont «démantelé» une «organisation criminelle qui, durant les deux dernières années, avait réussi à envoyer depuis l’île(espagnole) de la Grande Canarie vers l’Afrique plus de 5000 tonnes de déchets d’appareils électroniques».
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Ce trafic de déchets dégageait «un bénéfice économique de plus d’un million et demi d’euros», a précise le communiqué. Les déchets étaient envoyés par bateaux «principalement» en Mauritanie, au Nigéria, au Ghana et au Sénégal. Ils contiennent des substances et des gaz qui abîment la couche d’ozone et contribuent au réchauffement climatique, ajoute le communiqué.
43 personnes appartenant à ce trafic de déchets ont été arrêtées «pour des délits présumés contre l’environnement, faux et usage de faux, et appartenance à une organisation criminelle». Ces rebuts étaient retirés «de la filière légale» grâce à une «supposée entreprise de gestion qui falsifiait des documents sur la provenance et la gestion», ont indiqué les autorités espagnoles.
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Les déchets étaient ensuite présentés comme des articles d’occasion et envoyés dans ces pays africains. Or ils contiennent du mercure, du plomb, du cadmium, de l’arsenic et du phosphore et devaient normalement être remis à des entreprises chargées de leur décontamination.
Esso A.